Présents :Josette
Acher, Stéphane Arthur, Patrick Berthier, Marianne Bouchardon, Brigitte Buffard-Moret,
Véronique Cantos, Françoise Chenet, Françoise Court-Pérez, Bénédicte Duthion,
Pierre Georgel, Jean-Christophe Héricher, Jean-Marc Hovasse, Hiroko Kazumori,
Arnaud Laster, Franck Laurent, Maggy Lecomte, Loïc Le Dauphin, Sylvain Ledda,
Claude Millet, Claire Montanari, Sébastien Mullier, Florence Naugrette, Yvette
Parent, Guy Rosa, Denis Sellem, Sylvie Vielledent et Choï Young.
Florence Naugrette présente à lassemblée ses étudiants qui travaillent sur la correspondance de Juliette Drouet : Véronique Cantos, Jean-Christophe Héricher, Maggy Lecomte et Bénédicte Duthion.
Arnaud Laster présente le programme du festival Hugo et Egaux qui aura lieu du 1er février au 1er mars à Paris, Créteil, Le Perreux, Villequier, Lausanne, Valencia et Londres, et qui sattachera à Hugo et à Voltaire.
Le festival a établi un partenariat avec lINA, ce qui lui permet de projeter des archives de films ou de pièces de théâtre antérieurs à 1981.
Guy Rosa signale la publication de louvrage de Pierre Georgel intitulé 1850, Le Burg à la croix, paru aux éditions de Paris Musées. Pierre Georgel y développe, en létendant à toute luvre graphique de lannée 1850, lanalyse du Burg à la croix présentée dans son intervention au colloque du musée dOrsay, Lil de Victor Hugo. Louvrage comporte linventaire des dessins et lavis de 1850 et donne, en annexe, les lettres de Juliette Drouet relatives à cette activité de peintre plus encore que de dessinateur- qui occupe Hugo pendant lété 1850 presque exclusivement (il avait demandé un « congé » de lAssemblée législative).
Pierre Georgel indique quil entend maintenant achever son « catalogue raisonné de luvre graphique de Hugo », entrepris et nourri depuis longtemps, et quil réunit, parallèlement, le corpus des informations, même allusives, que donnent sur ces dessins les écrits de Hugo et de son entourage. Il comprend déjà plus de six cents « items ».
Il signale, pour la curiosité de la chose, que son travail est maintenant compliqué par lactivité de faussaires de plus en plus habiles et nombreux. Dans le catalogue de lexposition Cet immense rêve de locéan , Paysages de mer et autres sujets marins, il avait publié la photographie de paysages peints par Hugo et disparus. Certains ont réapparu après lexposition exécutés daprès les photos. Pierre Georgel a ainsi recensé une centaine de faux, circulant dans les ventes.
Guy Rosa signale aussi qu'il a achevé et placé sur le site son "édition critique et génétique" des Misérables. C'est accessible via "Textes et documents" > "textes de Hugo et documents" ou, directement, par http://www.groupugo.univ-paris-diderot.fr/Miserables . Il manque encore à la notice une 3° partie de commentaires proposant quelques observations tirées de la comparaison des trois états textuels de l'oeuvre -l'initial, celui des Misères et le définitif; il y a surtout, très probablement, beaucoup de fautes, que G. Rosa corrigera illico si on veut bien les lui signaler, ce dont il remercie d'avance. De même pour les appréciations si elles sont élogieuses et/ou utiles.
Arnaud Laster évoque la formule qui constitue le logo de la Société des Amis de Victor Hugo, « Aimer, cest agir ». On dit que Hugo aurait inscrit cette devise en mai 1885, juste avant sa mort, et que ce serait son dernier écrit. Elle napparaît cependant pas sur le carnet de cette période, et lui-même en connaît au moins deux exemplaires, lune à la « Maison Littéraire de Victor Hugo » à Bièvres, et lautre était présente chez Jean Hugo. Hugo aurait-il écrit devise plusieurs fois, comme son « Hierro » pour Hernani ?
JEAN-MARC HOVASSE : Les catalogues de ventes de manuscrits offrent plusieurs petits rectangles de papier bleu portant cette phrase..
Claude Millet remercie chaleureusement loratrice.
DENIS SELLEM : Vous évoquiez dans votre communication un certain « consul ». Il me semble que Juliette Drouet faisait référence au consul de France à Guernesey, chargé despionner la proscription française, Hugo en particulier. Ses rapports apparaissent dans les archives du quai dOrsay.
PIERRE GEORGEL : Difficile déviter la question des rapports sexuels entre Hugo et Juliette. Quen est-il pour la période que vous avez étudiée ?
FLORENCE NAUGRETTE : Rien. Du moins ny a-t-il rien, dans les lettres de Juliette, qui le laisse entendre. Peut-être avaient-ils des relations plus intimes lors de leurs voyages ; Juliette, ayant Hugo à ses côtés, naurait pas eu besoin de les évoquer par lettre.
CLAUDE MILLET : Je me souviens dun spectacle de Charlotte de Turckheim qui avait mis en scène certaines des lettres de Juliette Drouet. Elle faisait entendre la voix dune femme parfois frustrée, en tout cas pas comblée
PIERRE GEORGEL : Leurs relations cessent relativement tôt, avant même la période de lexil. On connaît les lettres où Juliette sen plaint. Parfois avec drôlerie, sinon gaîté.
FLORENCE NAUGRETTE : Dans la période que jai étudiée, Juliette exprime ses fantasmes, laisse aller son imaginaire, mais elle ne se plaint pas et ne semble pas frustrée.
GUY ROSA : La « sexualité » et, pour dire moins mal la sensualité, sont choses compliquées, variables selon les personnes, les moments de la vie et aussi selon lhistoire. Le regard, limaginaire et le souvenir y participent autant que « sexe » proprement dit. Que se passait-il entre Hugo et Juliette ? Rien de désagréable sûrement. Et peut-on, doit-on, en dire plus ?
PATRICK BERTHIER : Dans les lettres de Juliette que vous avez citées, jai remarqué quelle alternait souvent entre le « tu » et le « vous » pour sadresser à Hugo. Y a-t-il une logique là-dessous ?
FLORENCE NAUGRETTE : Non, je ne pense pas. Juliette cherche plutôt à créer un effet ludique. Elle va même parfois jusquà utiliser les deux pronoms dans la même phrase.
ARNAUD LASTER : Je voudrais plaider pour la publication intégrale des lettres de Juliette. Les commentaires quon en fait sont souvent très réducteurs parce quon na pas accès à lensemble de sa correspondance. Les intéressés, eux, la connaissaient et savaient ce quils avaient écrit ou reçu. Florence nous a restitué la vie quotidienne de Juliette dans toute sa diversité.
PIERRE GEORGEL : Contrairement à ce que lon dit souvent, les lettres de Juliette ne sont pas le moins du monde ennuyeuses. Elles sont pleines de fantaisie et denchantement.
CLAUDE MILLET : Juliette, tu las montré, cite des textes de Hugo. Quelle évoque Les Misérables nest pas surprenant dans la mesure où elle est en train den effectuer la copie. Mais elle cite aussi des pièces de théâtre, et en particulier Ruy Blas. Je me demande à quel point le « style Juju » ninnerve pas les textes de Hugo eux-mêmes. Elle a une manière un peu canaille de faire de lesprit, de métaphoriser dans le concret ou dans le corps, dans les animaux, elle a une poésie pleine de fraîcheur et de gouaille. Elle prend en charge un certain parler populaire aussi.
GUY ROSA : Tout à fait. Dans un lointain colloque, sur lemploi du vers et dela prose dansle théâtre de Hugo, javais suggéré que Hugo ne savait pas faire parler les femmes jusquà ce que Juliette le lui apprenne. De là peut-être la répartition du vers et de la prose. Les personnages principaux des pièces versifiées sont des hommes ; ceux des pièces en prose sont des femmes. Hugo ne sait faire parler les femmes quen prose parce quil nentend de voix féminine que parlant en « style Juju », qui est en prose. Cest vrai du roman également (à lexception de Josiane) : Esmeralda nest pas bavarde. Me succédant à la tribune, le professeur J.-L. Backès avait qualifié cette proposition de calembredaine.
ARNAUD LASTER : Il avait bien raison. Dona Sol et Marion existent.
GUY ROSA : Et se taisent les trois quarts du temps. Est-il défendu de penser que Hugo ne sait pas écrire certaines choses et trouve moyen de compenser cette faiblesse ?
ARNAUD LASTER : Gérard Pouchain nous promet de démontrer que le style de Juliette est passé jusque dans Ruy Blas. Il sagit pourtant dune pièce en vers. Le langage de la reine y est très remarquable, dun grand naturel.
GUY ROSA : Le rôle nétait-il pas écrit pour Juliette ?
FRANCK LAURENT : Mais pas celui de Doña Sol.
CLAUDE MILLET : Cest justement ce qui me frappe. Tout se passe comme si le « style Juju » de Hugo anticipait sa rencontre avec Juliette. La circulation entre Juliette et les personnages féminins des textes de Hugo semble se faire dans les deux sens. Hugo a trouvé dans la vie réelle un de ses personnages, qui est rentré ensuite à nouveau dans son uvre. Il ne cherche pas seulement à recréer un type de langage de personnage féminin un peu populaire. Les femmes de La Comédie Humaine, par exemple, ne sexpriment pas de la même façon. Les lettres de Juliette sont presque la réalisation dune uvre de Hugo ; elle sexprime comme une création de son « Toto ».
ARNAUD LASTER : Jai travaillé, dans le catalogue de lexposition consacrée à Juliette, sur ce qui, dans le théâtre hugolien, me semblait pouvoir provenir de sa maîtresse. Jai retrouvé le même type de phénomène dans les extraits des lettres que vous avez citées aujourdhui. Juliette écrit par exemple : « Voilà mon histoire naturelle ». On retrouve exactement la même formule dans Mille francs de récompense.
PIERRE GEORGEL : Hugo travaillait toujours ainsi et Juliette nest pas la seule à qui il emprunte. Il note, par exemple, des mots denfants et les utilise.
YVETTE PARENT : Qui a conservé les lettres de Juliette ?
JEAN-CHRISTOPHE HERICHER : Daprès Gérard Pouchain, Hugo aurait rendu à Louis Koch, après la mort de Juliette, les lettres quelle lui avait écrites. Paul Souchon explique que Louis Icart a vendu ensuite dix-huit mille lettres à la Bibliothèque Nationale.
PIERRE GEORGEL : Oui. Je me souviens que, dans les années 60, nous faisions une campagne, lancée par Jacques Seebacher, pour que les lettres, mises en vente, restent dans le domaine public et soient achetées par la BN. Annie Ubersfeld, Jean Gaudon, Jean Massin, tout le monde sy était mis.
La tradition, au XIXe siècle, était effectivement que le destinataire ne conserve pas les lettres quil avait reçues, mais quil les lègue aux ayants droit de son auteur. Cest ainsi que les lettres de Léopoldine à sa famille se sont retrouvées dans la famille Vacquerie (jai publié cette correspondance en 1971 chez Klincksieck) et cest ce principe que Hugo invoque, dans le « Testament littéraire », lorsquil demande la publication de sa propre correspondance.
GUY ROSA : Le fait que Hugo se soit fait écrire par Juliette une lettre quotidienne ne va pas tout à fait de soi. Les amoureux écrivent volontiers, on le sait, mais pas sur commande. On a souvent stigmatisé, naguère, cette exigence comme une forme desclavage. Ce pouvait être au contraire une manière de lui faire faire ce quil faisait lui-même, écrire, tous les jours. Sur le même papier dailleurs. Plus tard, autour de lui, tout le monde se consacre à lécriture même Adèle, un temps.
On peut néanmoins se demander doù lui vient lidée de cette correspondance quotidienne. Sagit-il dun usage amoureux, social ? Religieux, pourquoi pas ? Pour les prêtres, cest la lecture quotidienne le Bréviaire ; dans certains ordres monastiques, lécriture quotidienne fait partie de la règle.
PIERRE GEORGEL : Sans doute cette écriture régulière sapproche-t-elle de la pratique du journal.
GUY ROSA : Certes, mais il y a ici un destinataire. Lécriture du journal intime nest dailleurs pas toujours soumise à la contrainte quotidienne.
PIERRE GEORGEL : Il sagissait en tout cas dune pratique courante pour gens inoccupés et qui navaient pas nécessairement de prétention littéraire.
GUY ROSA : Il faudrait en effet chercher à situer cette exigence décriture régulière dans les pratiques sociales et religieuses de lépoque. Je me demande ce que signifie le mot « restitus », que Juliette emploie souvent apparemment. Que signifie-t-il et doù vient-il ? Est-ce un mot inventé par Hugo ?
FLORENCE NAUGRETTE : Il y a des jours où Juliette na rien à dire et où elle se plaint davoir à écrire une lettre indigente. Elle parle cependant souvent de sa « chère restitus », qui est dailleurs très réglée. Le 18 octobre, par exemple, Hugo décide de limiter le nombre de pages quil lui avait accordées. Juliette doit écrire deux pages par jour au lieu de quatre, et lui envoyer ses lettres tous les deux jours. Juliette tient ce rythme pendant deux jours, mais est désespérée de cette nouvelle règle. Elle obtient finalement de revenir à ses quatre pages quotidiennes.
Ce changement dans la demande de Hugo apparaît au moment où Juliette a des problèmes oculaires. Sans doute Hugo cherchait-il à épargner ses yeux. Peut-être y a-t-il aussi une question de papier. Juliette parle des choix quelle a à effectuer parmi les feuilles de papier quil lui laisse. Elle préfère les plus grandes.
CLAUDE MILLET : Elle nécrit pas seulement lorsquelle est séparée de Hugo. Elle écrit même pendant les voyages quils font ensemble, à sa demande (Gérard Pouchain a récemment publié ses notes prises durant le voyage en Espagne, et dautres issus dautres « escapades ». Sans doute lécriture fait-elle aussi partie de sa relation érotique à Hugo.
Je me souviens de la maîtrise de Pascale Devars. Elle était allée visiter la maison de Juliette à Guernesey et avait remarqué quil restait sur les murs un certain nombre de graffitis de la main de Hugo. Il y avait chez lui une sorte de manie décriture.
GUY ROSA : Entre Hugo et Juliette, il y a, assez visiblement, une entreprise, réussie, de fabrication dun amour héroïque. La correspondance y participe aussi naturellement (Héloïse et Abélard, la Religieuse portugaise, Julie et Saint-Preux) que, dans dautres cas, lescalade des balcons. Reste cependant lastreinte. Quindique peut-être le « restitus ».
ARNAUD LASTER : Tu as parlé du « Quémand » dans ton intervention. De qui sagit-il ?
FLORENCE NAUGRETTE : Cest un mendiant, comme dans Quatreving-Treize.
CLAUDE MILLET : Dans le roman, cela sécrit comme lanimal, « caïman ».
FLORENCE NAUGRETTE : Daprès la lettre que je vous ai citée, Hugo fait croire au mendiant que Juliette corrige à elle seule toutes les épreuves des Misérables.
PIERRE GEORGEL : Cette anecdote est curieuse on voit mal pourquoi Hugo ferait des confidences sur son travail à un mendiant. Peut-être « Le Quémand » est-il un surnom pour une de leurs connaissances
GUY ROSA : Tu parles des corrections de Juliette Sa copie est souvent mauvaise. Le manuscrit des Misérables est presque entièrement autographe ; mais à quelques reprises le texte est doublé par des copies de Juliette. On saperçoit alors quelle fait beaucoup de fautes, que Hugo corrige. Jean-Marc Hovasse dit cependant quelle nest pas la plus mauvaise copiste.
JEAN-MARC HOVASSE : Victoire Étasse était en effet bien plus maladroite.
PIERRE GEORGEL : Tu évoques des bribes. Pourtant, daprès les carnets de Hugo, elle copie beaucoup. Hugo note par exemple quelle a sauté un grand passage et il semporte contre la sottise de la copiste.
GUY ROSA : Sans doute, mais les copies sont envoyées chez limprimeur. Ne restent dans le manuscrit que des copies elles-mêmes copiées pour envoi.
Tu évoquais, dans ton intervention, une lettre de Juliette demandant à Hugo si elle pouvait corriger directement manuscrit lui-même. Il na pas dû accepter : il ny a pas, à ma connaissance, de correction de Juliette sur le manuscrit de Hugo.
PIERRE GEORGEL : Comment les copistes travaillaient-elles ? Se partageaient-elles la tâche ou sy attelaient-elles ensemble ?
FLORENCE NAUGRETTE : Juliette a travaillé quelque temps avec une jeune copiste. Daprès ce que ses lettres laissent entendre, Juliette déchiffrait et la petite copiait sous sa dictée, puis Juliette la relisait et corrigeait. Elle trouvait dailleurs que ce type dorganisation du travail le ralentissait beaucoup.
PIERRE GEORGEL : Que veut-elle dire exactement quand elle parle de « collationner » ?
FLORENCE NAUGRETTE : Elle utilise ce terme lorsquelle confronte copie et manuscrit.
FRANCOISE CHENET : Tu as évoqué tout à lheure une expression de Juliette, « dormir comme deux noirs ». Ne serait-ce pas plutôt « dormir comme deux loirs » ?
FLORENCE NAUGRETTE : Il sagit sans doute dun jeu de mots car le « n » est vraiment lisible.
JEAN-CHRISTOPHE HERICHER : Jai retrouvé la même expression dans la période de la correspondance que janalyse. En janvier 1870, Juliette écrit à Hugo : « Jai dormi comme six noirs très forts ».
GUY ROSA : Tu soulèves un des problèmes de la correspondance : son caractère allusif. Comment décrypter la correspondance de personnes qui se voient et se parlent tous les jours cest déjà malaisé lorsquelles sont éloignées. Et cela peut jouer dans les deux sens : on sest dit les choses importantes et lon écrit par jeu ; ou linverse. Surtout, cela rend problématique la correspondance elle-même : conversation poursuivie plus que correspondance proprement dite. Cela fait le prix de ces lettres, dans leurs obscurités mêmes.
PIERRE GEORGEL : Peut-on espérer quun jour soient éditées toutes les lettres que vous êtes en train de déchiffrer ?
FLORENCE NAUGRETTE : Le site du Groupe Hugo nous est bien sûr ouvert. Gérard Pouchain est, en outre, en relation avec une maison dédition.
PATRICK BERTHIER : À combien de pages en typographie normale équivaudrait une lettre de Juliette ?
FLORENCE NAUGRETTE : Elle prendrait, je pense, une vingtaine de lignes mais Juliette a écrit tous les jours pendant cinquante ans. Sa correspondance intégrale occupe un volume considérable. ( à 1500 signes par jour et pour 18000 lettres = 27 millions de signes : plus de dix fois Les Misérables. NDLR) Cest pourquoi on na publié, jusquà aujourdhui, que des morceaux choisis. Il serait très utile de pouvoir consulter lensemble de sa correspondance.
Claire Montanari
Equipe "Littérature et civilisation du 19° siècle"
Bibliothèque Jacques Seebacher, Grands Moulins, Bâtiment A, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris. Tél : 01 57 27 63 68; mail: bibli19@univ-paris-diderot.fr. Bibliothécaire: Ségolène Liger ; responsable : Paule Petitier
Auteur et administrateur du site: Guy Rosa.