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Séance du 13 mars 2004

Présents : Annie Ubersfeld, Jacques Seebacher, Guy Rosa, Bernard Leuilliot, Josette Acher, Vincent Wallez, Stéphane Desvignes, Marguerite Delavalse, Bernard le Drezen, Mireille Gamel, Marieke Stein, Sandrine Raffin, Chantal Brière, Agnès Spiquel, Bernard Degout, Franck Laurent, Sylvie Vielledent, Ruschka Haglund, Judith Wulf, Denis Sellem, Jacques Cassier, David Charles, Brigitte Buffard-Moret, Bertrand Abraham, Delphine Van de Sype, Colette Gryner, Stéphane Mahuet, Yvette Parent, Arnaud Laster et Olivier Decroix.


Une question 

Elle est posée par Cheng Zenghou de l’Université de Canton : qui était vraiment le capitaine Butler ?

Ce nom le hante depuis longtemps pour d’évidentes raisons et ni ses propres recherches à la Bibliothèque nationale de France au département des manuscrits, ni l’aide rencontrée auprès de Sheila Gaudon et d’Arnaud Laster ne lui ont donné assez satisfaction pour Dissiper cette hantise. Car la lettre sur le sac du Palais d’Eté adressée au capitaine Butler en 1861 et publiée dans Actes et Paroles n’est nulle part accompagnée du texte d’une demande - ou d’une réponse - écrite par ledit capitaine. Cette lettre étant au centre des rapports entre la Chine et Hugo, il s’agit de savoir qui était ce Butler et d’abord si c’est un capitaine fictif ou réel.

Arnaud Laster confirme l’existence d’un vrai capitaine Butler qui écrivait dans la presse de Guernesey. Son nom est cité plusieurs fois dans les Carnets. Après quelque temps il n’en est plus question ; sans doute a-t-il rejoint son corps ou celui-ci a-t-il changé de garnison. Il est tout à fait possible, et même vraisemblable, que le capitaine n’ait jamais adressé aucune demande écrite à Hugo et que le « Vous me demandez mon avis » ne renvoie qu’à une conversation puisque les deux hommes se connaissaient.

Reste la question de savoir si ce journaliste-officier demandait son avis à Hugo avec sympathie pour l’Expédition de Chine ou pas.

Guy Rosa se demande si Butler était le supérieur hiérarchique du lieutenant Pinson.

Jacques Seebacher suggère de demander de plus amples informations à la directrice de Hauteville-House, collaboratrice de Mme Danielle Molinari, qui travaille en ce moment au département des Manuscrits de la BnF.

Franck Laurent et Guy Rosa profitent de l’occasion pour redire que presque tout reste à faire sur Actes et Paroles : manuscrit, éditions antérieures, mise au point du texte, origine des « chapeaux », réalité de la diffusion des textes pendant l’exil par la presse ou en tracts, etc.

 

Retour sur la question saurienne:

Guy Rosa a reçu de Jean-Pierre Reynaud un courrier revenant sur le surnom de « grand  crocodile » donné à Hugo par Flaubert, dont il donne lecture ainsi que du passage des Misérables qu’elle commente.

 

« ... C'est comble d'ignorance peut-être, ou incurable simplesse de ma part, mais la "question saurienne" m'a fait l'effet d'un trait de lumière. Bref, j'ai vu soudain (découvrant la lune? mais alors pourquoi le compte rendu n'en dit-il rien?) que Hugo avait réécrit Chateaubriand, refait tout justement le passage d' Atala où le grand sachem avait puisé en 1845, à propos du happening académique Sainte-Beuve,  ce sobriquet de crocodile pour l'en affubler. Et il l'a refait avec une fidélité qui semble exclure toute possibilité de rencontre aléatoire (Misérables V, 8, 2, "Autres pas en arrière"), en un texte aussi génial que mystérieux: marais dans l'Inde  stagnants et profonds, surface faussement innocente, hydre tapie au "fond formidable"…

« Bizarrement, tous les commentateurs (à ma connaissance) sont muets, non seulement sur le fait de la réécriture, mais sur ce texte lui-même qui méritait bien qu'ils y allassent d'un coup de commentaire. Tous, sauf deux, éminentissimes assurément, je veux dire, tu l'as compris, toi et moi. Moi (pardon, ce chiasme grossier n'est qu'un hommage obligé à la chronologie, d'ailleurs nos scolies ne se ressemblent en rien, même si elles cherchent, peut-être, le même fond inapprochable), moi donc,  Revue des sciences humaines, 1982-4, p.34-35 : rapport de l'anomalie manifeste à une monstruosité  des profondeurs. Toi, édition Robert Laffont, 1985, p.1219: "On jurerait que V.Hugo parle de lui. De quelle "bête inconnue" de quel "fond formidable"?"

« Je crois que nous ne nous trompions ni l'un ni l'autre. Il y avait bien "Crocodile" sous roche, et c'est lui, l'hydre absolue, le monstre incomparable, le "large crocodile" donc qui est  au fond de l'eau et dont le souffle anime et convulse la surface narrative. Et comment ne pas remarquer que l'anecdote de Louise Colet, par sa date même, renvoie l’œuvre à sa scène primitive, à l'origine du monde, au moins du monde romanesque: Léonie, 5 juillet 1845, qui, d'une étreinte,  de Pair le fait paria; les Misères, 17  novembre, naissance de l'écriture? Par ce signe intertextuel, mal déchiffrable pour tout autre que lui, il s'est désigné comme origine monstrueuse, érotique et misérable, du Livre.

 « Mais pourquoi Chateaubriand? Si le mot crocodile est occulté ( il eût été trop clair), varié en "hydre" (!) - voilà  V.H. plus pseudo classique que l'autre vicomte-, "monstre secret", "bête inconnue", et si le puits Alachua est métamorphosé en marais dans l'Inde (allusion aux "Indes occidentales"? ou souvenir, mêlé à celui d'Atala,  de "Puits de l'Inde, tombeaux..." dans les Rayons et les Ombres?), les deux textes sont pourtant parfaitement superposables. A un détail près, de taille: chez Ch. la surface est impavide, hermétique à l'en-dessous, immobile. Le large crocodile ne figure pas aux salons de l'art et pas un indice ne franchira la barrière. Chez V.H., la "superficie" est crevée de bulles méphitiques, crevassée, fissurée, laissant sournoisement passer quelque chose de la lave infernale ; subvertie pour mettre à jour peut-être le cœur de la terre, le filon d'or dans la montagne, ténébreux et vierge: car la boue et l'or, bien sûr, sont fraternellement liés. Etre Chateaubriand ou rien? Non, justement, et voici le slogan nouveau: être Ch. et plus, être un autre! Le texte des Misérables fait signe tout à la fois vers le Père et le renie. C'en est fini du Beau idéal, des formes pures, de la surface immobile comme un lac: l'irruption du grotesque soulève et fait bouillonner les vagues, qui se figeront en univers nouveaux. La monstruosité latente  fait craquer et grimacer le marbre des statues, Ce passage est frère de "buvard bavard", aveu des effondrements intérieurs et des éruptions d'un réel impossible, fange infernale et filons d'or vierge mêlés. Et le bon sauvage Chactas se transmue en farouche « sauvage de la civilisation »..

« Voilà, cher ami,  quelques remarques. Ont-elles un vague rapport à ce que les savants nomment intertextualité? Elles pourraient être développées. Mais si tout le monde les a  déjà faites, aie la charité grande de feindre que je n'aie rien dit. »

 

Ce qui est troublant, ajoute Guy Rosa, c’est de penser que Hugo ait écrit ce passage non seulement en référence à Chateaubriand (ce qui est pratiquement incontestable) mais en sachant son surnom saurien. Car cela conduit à une question presque insondable : Hugo est-il ici le crocodile lui-même, caché au fond de toute intériorité, ou seulement, comme dans le mot de Chateaubriand, l’ensemble du marais et du crocodile ? Ce qui est sûr, et Jean-Pierre Reynaud a raison d’y insister, c’est que Chateaubriand ne va pas beaucoup plus loin qu’une image de la dissimulation, alors que le texte de Hugo met en place une vraie topologie du moi.

J. Seebacher intervient pour dire qu’entre le sentiment des masses et le moi de l’écrivain existe un va-et-vient qui engendre de l’obscurité et l’on comprend donc que tout cela passe de Chateaubriand à la poésie des Rayons et les Ombres (« Puits de l’Inde ! tombeaux ! monuments constellés ! ») puis aux Misérables.

A la question d’Yvette Parent concernant l’assimilation peut-être rapide du crocodile à l’hydre – l’hydre ayant traditionnellement plusieurs têtes -, Guy Rosa apporte un élément de réponse en attirant l’attention sur la quantité non négligeable de « crocodiles » dans l’œuvre de Hugo, quantité lexicale certes moindre que celle qui concerne le mot « hydre », nom visiblement plus général et donc hyperonyme de « crocodile ». « Hydre et crocodile chez Victor Hugo », voilà un sujet de thèse !

 

Recherche darwinienne :

Agnès Spiquel et Annie Ubersfeld recherchent le lieu de ce qu’elles croient être une pensée mise dans la bouche de la petite Jeanne dans un brouillon de L’Art d’être grand-père : « Si la souris était la grosse bête, ce serait la souris qui mangerait le chat ».

Après Vincent Wallez qui suggère que cette phrase devrait se trouver à la suite du vers « Dieu fait les questions pour que l’enfant réponde » dans Dernière Gerbe, Toute la lyre ou La Légende des Siècles, Arnaud Laster précise : Légende des Siècles, Dernière Série, pièce XXI, entre « La Vision de Dante » et « Océan ». Comme quoi, remarque-t-il, en 1883, Hugo avait encore le goût des contrastes.

 

Sur l’innocence des enfants, incomparable avec celle des chiens

Gavroche suscite chez Jacques Seebacher cette question : Hugo croyait-il à l’innocence des enfants ?

Franck Laurent : Oui. Il le dit dans le discours général qui ouvre « Paris étudié dans son atome » (Misérables, III, 1, I).

Arnaud Laster : Les enfants sont chez Hugo innocents mais potentiellement cruels. Voyez Le Crapaud.

Jacques Seebacher : Du point de vue de l’église, il n’y a pas d’innocence des enfants. Un certain rousseauisme considérera que l’enfant est originellement innocent.

Agnès Spiquel : Hugo rejette tellement le péché originel qu’il doit sans doute préférer l’innocence rousseauiste à la culpabilité des origines.

Yvette Parent : Le chien, lui, est innocent, c’est certain. Ponto, par exemple, dans le Ve Livre des Contemplations.

 

Informations

Expositions :

Jean-Marc Hovasse signale une exposition qui devrait être intéressante sur Emile de Girardin au Centre Culturel François Villon à Enghien, jusqu’au 10 avril.

 

Stéphane Mahuet informe que la « Maison littéraire » de Bièvres ouvre une exposition « George Sand et Victor Hugo » en collaboration avec la Bibliothèque historique de la ville de Paris qui a prêté, pour l’occasion, quelques lettres.

 

A propos de George Sand, Jacques Seebacher signale l’édition récente aux «Mille et une Nuits » de trois lettres-articles de Sand à Hetzel autour de la publication du Diable à Paris, en 1845. Ces lettres structurent éditorialement l’orientation politique et sociale des deux gros volumes du Diable à Paris, avec les dessins de Gavarni. La première lettre demande d’abord le lancement de l’ouvrage puis brosse surtout un portrait du luxe et de la misère parisiennes. C’est un moment important dans l’histoire des idées de George Sand  dont les amis, et amants, sont alors des futurs Quarante-huitards.

 

Spectacles et débats :

Arnaud Laster annonce deux récitals d’un chanteur québécois, Alain Lecompte, sur des textes de Hugo. Le spectacle s’appelle « Hugo live » et les dates sont les suivantes : le 24 mars à l’Université Paris III-Censier, amphithéâtre Max-Pol Fouchet à 19h (entrée libre) et le 28 mars au Théâtre du Renard (il faut réserver). Agnès Spiquel précise que ce récital a eu du succès à Valenciennes. Il sera donné une nouvelle fois au Quesnois, prochainement.

 

A Sartrouville, du 30 mars au 7 avril, sera jouée L’Intervention, mise en scène par Marc Paquien. Le spectacle a été créé au Centre dramatique national de Grenoble (ou de Lyon), précise Arnaud Laster. Après la représentation du 7 avril, un débat sera organisé avec Annie Ubersfeld et Vincent Wallez. 

 

Mireille Gamel signale la présence du cinéaste E. Rohmer à la Cinémathèque de Paris le 17 avril à 16h30 : il présentera ses deux films consacrés à Hugo, réalisés en 1966 pour la télévision scolaire, intitulés Les Contemplations et Victor Hugo architecte. L’intérêt de ces films tient surtout, dit A. Laster, à la qualité des lectures faites par Vitez.

 

Vincent Wallez signale « Une vision du Dernier jour d’un condamné », spectacle, avec deux acteurs, qui aura lieu à l’Espace Jean Vilar à Arcueil. La représentation sera suivie d’une conférence de Delphine Gleizes.

 

Denis Sellem fera bientôt cadeau au Groupe Hugo du film russe Gavroche, en version originale sans sous-titrage mais aux images parlantes. Arnaud Laster se souvient de la projection de ce film magnifique à la Cinémathèque en 1985 : il y avait alors un traducteur...

 


Communication de Delphine Van de Sype : Image et angoisse dans "Le Hibou" (Dieu, L'Océan d'en haut II) (voir texte joint)


 

Discussion

Jacques Seebacher : Ce texte pose le problème de la transcendance, mais à l’opposé de considérations théologiques traditionnelles, vaticanes. Il s’agit de faire une « trouée à Dieu » et donc de pratiquer un évidemment de Dieu car ce texte travaille en fait l’immanence. Penser un moi de l’infini pose une question difficile, la question du « Il ». On touche là à un problème de croyance et de foi et non à un problème de philosophie ou d’ontologie. Ici, « le Hibou » est une entreprise de justification et d’orientation du développement de ce qu’on appelle les sciences physiques : ces solitudes de l’espace ont finalement des réalités philosophico-scientifiques.

Par ailleurs, je me demande si l’on comprend toujours ce qu’on appelle le scepticisme : il ne s’agit pas de l’expression du doute mais de la recherche et de l’examen (skeptomaï en grec, observer). Le problème de Hugo tient au fait que les idéologies de son époque ne présentent pas assez le souci  de la recherche et, justement, ici, le poète recherche.

En ce qui concerne la « pierre angulaire », pierre d’achoppement au départ, le texte pose la question de la régénération : la création est moins au travail que en travail (« Cette création est toujours en travail ; / L’astre refait son or, et l’aube son émail »). A l’opposé du statisme, il s’agit ici d’un travail dynamique de l’amour dans la création.

Annie Ubersfeld : Ce qui me frappe dans ce travail de la métaphore, c’est la présence de mots abstraits à l’intérieur même des métaphores. Par exemple, ce « vieux volcan chaos, sous l’énigme englouti » ou ces « forces […] chevaux de l’abîme ». Hugo n’a pas peur de mêler un terme général à un terme concret. C’est une caractéristique de son travail métaphorique, lié au désir de donner un sens concret à l’idée : il s’agit de faire de l’idée elle-même un élément métaphorique.

Les idées sont ainsi matérialisées comme dans cet exemple : « Un être épouvantable ou secourable, ayant / La distance du mal au bien pour envergure ». Cette distance tout abstraite devient concrète.

Bernard Leuilliot : Je crois qu’il faut se défaire de l’expression « Hugo poète visionnaire » : il aurait des visions et en donnerait des images. Cela implique que l’image serait visualisable et que le lecteur verrait quelque chose. Il n’en est rien ; l’image n’est constituée que d’une chaîne verbo-auditive, pas d’une sensation virtuelle : la « pâle angoisse », le « plaintif univers », ne font rien voir.

Revenir à cette vieille idée que les images poétiques sont visuelles est une erreur ; un grand article d’André Breton au sujet d’un faux Rimbaud, « La chasse spirituelle » poème perdu qu’on croyait avoir retrouvé, développe et argumente admirablement cette idée qu’ image poétique est sans rapport  avec le « visionnaire ».

Guy Rosa, lui, voit quelque chose lorsqu’il lit le texte cité par Delphine Van de Sype :

            On a peur quand on voit, vague, à fleur d’horizon,

            Montrant, dans l’étendue au crépuscule ouverte,

            Son dos mystérieux d’or et de nacre verte,

            Ramper le scarabée effroyable du soir.

Mais il ne tient pas à retomber dans la critique « impressionniste ». Encore que ce que l’on imagine et éprouve à la lecture d’un texte soit, finalement, toute la question.

Arnaud Laster : Prendre au pied de la lettre les métaphores est très intéressant et permet de raconter des choses neuves sur ce que dit le texte ; par exemple, le hibou serait ici incarcéré avec un geôlier inexistant. Cependant, cette idée n’a pas de rapport avec du visuel mais avec un scénario.

Par ailleurs, il me semble qu’il y a un problème d’interprétation dans l’extrait « […] ce qu’on voit de plus réel, c’est vous, / Mort, tombe, obscurité des blêmes sépultures, / Cimetières, de Dieu ténébreuses cultures. » La lecture de ces « sépultures » pourrait tendre vers la possibilité d’une lecture rassurante. Se rassurer, c’est se placer du côté de Dieu qui a réponse à tout. Et dans le texte, en fait, il y a un tel approfondissement de l’angoisse que le texte finit par dire et par provoquer le contraire.

Annie Ubersfeld : Tout se passe en effet comme si l’accumulation d’adjectifs négatifs appelait paradoxalement - ou signifiait le besoin de – l’existence d’une positivité.

Jacques Seebacher :  Il y a dans ce texte une personnification de Dieu jardinier de la mort. Dans cette expérience réelle qui est celle de la mort, on a, en quelque sorte, besoin d’une positivité. Par conséquent, on peut avancer que la pensée historique croit à la nécessité d’un sujet de cette fertilité dans la mort. Ce sujet, c’est Dieu.


Communication de Franck Laurent : Hugo, la République et la Commune (voir texte joint)


Au vu de l’heure déjà très avancée, la discussion qui suivit les propos de Franck Laurent fut réduite à l’essentiel : Arnaud Laster le remercia, comme l’ensemble du groupe, pour cette lecture du Rappel qui restituait la position réelle du journal pendant la Commune et le rapport complexe que Hugo entretenait avec cet organe, rapport d’adhésion plus spontanée et immédiate selon Arnaud Laster que selon Franck Laurent.

 Olivier Decroix


Equipe "Littérature et civilisation du 19° siècle"
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