Présents : Guy Rosa, Annie Ubersfeld, Jacques Seebacher, Vincent Wallez, Myriam
Roman, Stéphane Desvignes, Brigitte Buffard-Moret, Jacques Cassier, Claude Malécot,
Olivier Decroix, Delphine Van de Sype, Colette Gryner, Marguerite Delavalse, Chantal
Brière, Françoise Chenet, Bernard le Drezen, Dominique Dupart, Loïc Le Dauphin,
Yvette Parent, Ruschka Haglund, Jean-Marc Hovasse, Josette Acher, Franck Laurent,
Chantal Brière, Florence Naugrette, Ludmila Wurtz, Isabelle Nougarede, Bertrand
Abraham, Judith Wulf, Denis Sellem, Sylvie Vielledent, Laurence Bertet, Mireille
Gamel, Marieke Stein, Philippe Andrès, Stéphane Horvath, Florence Naugrette.
Après V. Hugo, N. Savy et J. Seebacher, le Groupe Hugo compte une quatrième Légion dHonneur, celle de Jacques Cassier, ainsi publiquement récompensé de ses services au Ministère de lEconomie et des Finances, et, secrètement, de son concours au Ministère de la Recherche.
J.-M. Hovasse estime que le Groupe pourrait être décoré en tant que tel, « comme le sont les bataillons et les villes martyres » ; G. Rosa se demande si ce serait plutôt lun ou lautre.
Chantal Brière soutiendra sa thèse le 8 décembre à Aix-Marseille.
M. Zviguilski a confié à D. Sellem un exemplaire des Cahiers Tourgueniev-Viardot-Malibran consacré à Hugo, Tourgueniev et les Droits de lHomme ; on le trouvera à la bibliothèque.
Le programme du Groupe Hugo pour lannée qui commence est fixé de la sorte :
18 octobre : Claire Montanari, étudiante de lUniversité de Tours et auteur, sous la direction de Ludmila Wurtz, dune maîtrise remarquable consacrée à LArt dêtre grand-père, en présentera quelques aspects dans une communication intitulée « La Genèse poétique chez Hugo ».
22 novembre : Caroline Raullet (ARM à Paris 7) parlera du rapport de lauteur-narrateur au lecteur dans Han dIslande « Hugo ogre de son lecteur : Han dIslande » et Françoise Chenet interviendra sur "Le paysage et la dialectique du héros dans Quatrevingt-Treize".
20 décembre : A. Ubersfeld parlera de « Victor Hugo et les dieux de la Grèce », et F. Naugrette des comédiens parisiens en tournée à Rouen.
24 janvier : Mme Victoria Tebar, de lUniversité de Barcelone, élève de P. Georgel, exposera quelques uns des surprenants procédés employés par Hugo dans ses dessins.
14 février : P. Laforgue présentera « Les odes après les Odes : 1828-1830 »
13 mars : D. Van de Sype parlera de « lAggravation de lAngoisse » et F. Laurent de lattitude du Rappel pendant la Commune.
3 avril : B. le Drezen étudiera la rhétorique et lorateur dans luvre hugolienne.
15 mai : J. Wulf décrira l(les) idiolecte(s) hugolien(s).
Ce programme nest pas gravé dans le marbre. Des permutations peuvent avoir lieu selon les nécessités ; surtout, lexpérience montrant que nos séances reçoivent aisément deux communications, appel reste fait à dautres interventions.
Le Groupe accueille Dominique Dupart, doctorante à lUniversité Paris IV-Sorbonne sous la direction de Mme Françoise Mélonio. Elle travaille sur les discours politiques de Lamartine et vient présenter le « séminaire détudiants » quelle organise avec B. Le Drezen sur léloquence romantique, ou plus précisément « lInvention dune scène éloquente romantique », avec des extensions possibles (et nécessaires) sur léloquence politique au XIXème siècle. Ce groupe détude sera rattaché à lEcole doctorale de Paris IV. Les dates et le programme, fixés dans leurs grandes lignes, restent à préciser. J. Seebacher encourage cette initiative, et souligne lintérêt des positions politiques de Lamartine pour létude de la politique hugolienne Hugo a été influencé, par exemple, par la volonté de Lamartine de forger lui-même une pensée politique neuve, demandée par lindigence de la gauche dalors.
V. Wallez annonce que lui et ses camarades comédiens liront des textes de Hugo, à la Maison de Victor Hugo, les 17 et 18 octobre de 14h30 à 17h30, dans le cadre de lopération « Lire en fête ». Les textes choisis suivent Hugo en enfer, sous la conduite de Dante et Virgile ; les lectures auront lieu au premier étage, où se tient actuellement une exposition Hugo-Rodin.
F. Naugrette a pu voir (tout de même) quelques spectacles en Avignon cet été. Elle raconte un Angelo de Padoue, mis en scène par Philippe Person, dont quelques aspects lont frappée : le décor, réduit et noir, avec seulement les quelques objets indispensables mais ce choix de mise en scène minimaliste est fréquent ; le fait, surtout, que le metteur en scène ait supprimé la Journée grotesque, comme lavaient fait les premières représentations.
G. Rosa a constaté lintense fréquentation du site du Groupe pour la consultation des Fragments : lapplication est si efficace et rapide quil ne sen est pas lassé pendant toutes les vacances ! Il a entrepris de sortir des réserves les papiers de Guy Robert et René Journet, légués à léquipe (à défaut de pouvoir lêtre à la BN) par la famille de René Journet. Après les manuscrits 13425 (Feuilles paginées) et 24791 (Histoire), il sest attelé à 13 430 (Océan vers Tas de pierres Politique) et a découvert que ce manuscrit, partiellement publié dans Fragments tirés des manuscrits « Océan », se trouvait entièrement transcrit et annoté dans les dossiers Journet, prêt à être publié et ne demandant pratiquement plus que la saisie.
J. Cassier achève létablissement dun inventaire critique des manuscrits de Hugo, avec description précise de leur contenu et, en regard, lindication de leur publication, complète ou partielle. Guy Rosa admire que cela, qui est pourtant le commencement de la recherche, nait jamais été fait !
J. Seebacher observe les ravages induits par de telles carences. Il a lu, dans Le Figaro à défaut du Monde, un épisode du feuilleton estival de Raphaëlle Billetdoux, Les grandes ruptures, consacré à Hugo. « ... une pleine page d'insultes contre ce vieux salaud pervers, qui n'est même pas une apologie de la pauvre Juliette : ses 18 000 lettres sont qualifiées de pensum abominable, le malencontreux résultat d'une torture psychologique permanente. » Tant de recherches hugoliennes restées impuissantes J. Seebacher remarque quil na encore lu aucune étude sérieuse et approfondie sur cette vie amoureuse répartie entre plusieurs femmes. (Hovasse se demande secrètement sil manque de sérieux ou de profondeur.) Mais peut-être faut-il moins incriminer le défaut de science hugolienne que des vues convenues de lamour et de la conjugalité. (Hovasse se demande si cest à ajouter ou à retrancher du reste.) Autre exemple de cette permanence des poncifs : larticle récent du Monde tendant à une réhabilitation de Napoléon III, qui sachevait sur lidée que Hugo navait pas pardonné au petit futur Empereur le refus dun portefeuille ministériel. (Hovasse respire.)
D. Gleizes annonce la publication des actes du Colloque de Copenhague doctobre 2002, Luvre de Victor Hugo entre fragments et uvre totale, édités par Hans Peter Lund.
M. Rolf Fieguth, de lUniversité de Fribourg, cherche des personnes et/ou des institutions prêtes à participer à un projet sur lhistoire de la poésie depuis Gutenberg. Présenter toutes propositions à ladresse rolf@fieguth.ch.
Les 22, 23 et 24 septembre se tient un colloque « (Re)Penser la Restauration » organisé par le Centre dHistoire culturelle des sociétés contemporaines de lUniversité de Versailles. G. Rosa en fait circuler le programme et signale les communications quy présenteront B. Degout et P. Laforgue.
La publication des actes du colloque LOeil de Hugo est en bonne voie, annonce G. Rosa, très satisfait des textes quil a relus pour loccasion : ce sera un très bel ensemble.
Il indique également, dans le prochain numéro de Romantisme sur la relation entre « Maîtres et disciples », un article de son excellent collègue José Luis Diaz consacré en grande partie à la royauté tyrannique exercée par Hugo dans le « champ littéraire » des années 30 ; la perspective, largement fondée sur des textes de Janin et de Sainte-Beuve, mérite discussion, mais il est vrai que les hugoliens ont peut-être tendance à faire glisser en amont la persécution de lexil.
Cette communication prend place dans le débat actuel sur la laïcité. Elle a été prononcée lors du séminaire interdisciplinaire sur lenseignement du fait religieux organisé par lEducation nationale en novembre 2002 et a été provoquée, en grande partie, par une remarque de Régis Debray, dans une conversation privée, assimilant la religion de Hugo à la « religion naturelle ».
J. Seebacher : Jajoute que lors du colloque où jai parlé il est apparu très clairement que la politique préparée serait denseigner, non le fait religieux dans sa totalité, mais les trois religions du Livre.
J. Acher : Lenseignement des autres religions devrait justement permettre de relativiser celles-là !
D. Dupart : Pourquoi enseigner le fait religieux à côté de la philosophie ? Cet enseignement va faire doublon avec la philosophie, lhistoire
J. Seebacher : En effet, il va pénétrer les autres matières. Cest une entreprise générale. De fait, pourquoi les professeurs dAllemand nenseigneraient-ils pas le luthéranisme comme fait religieux ?
Y. Parent : M. Seebacher a défendu lhonneur de la laïcité, je len félicite. Mais ce débat sur lenseignement religieux pose dautres problèmes : en particulier, cette fâcheuse tendance à rompre avec la laïcité comme religion républicaine. La France devient ainsi une mosaïque religieuse, incomplète évidemment, et lon renonce de la sorte à toute forme duniversalisme. Cest grave ! Dautant plus que la France est le seul pays dEurope sans religion dominante plus ou moins ouvertement reconnue comme religion nationale, le seul qui soit vraiment laïque. Le problème, cest quavec cet enseignement on va former des élèves qui identifieront religion et monothéisme. Lancienne culture gréco-latine avait au moins le mérite de suggérer que sil y a une universalité du « fait religieux », il ne se confond pas avec le monothéisme.
F. Laurent : Lenjeu de cette question est politique. Il faut faire attention au piège dans lequel tombent les défenseurs de la laïcité : une mythification béate de ce qua été la culture républicaine laïque au tournant du 19ème siècle. Or elle était saturée desprit judéo-chrétien. Les cours dhistoire, dans les représentations textuelles ou iconographiques, ne désavouaient en rien la représentation de la France comme la fille aînée de lEglise ; on insistait beaucoup sur la conversion de Clovis ; etc. Il ny a pas eu de laïcité républicaine idéale ! Et noublions pas que lun des résultats de cet enseignement, ça a été denvoyer toute une jeunesse se faire massacrer dans les tranchées en 1914 !
Lenseignement du fait religieux est une nécessité : tous les enseignants constatent que plus personne na un minimum de culture religieuse, y compris chrétienne. Lidée que lécole ait pour mission de prendre en charge les cultures religieuses, selon sa propre optique, nest donc pas choquante ! Le problème, cest lapplication : il est, effectivement, délirant de se proposer de nenseigner que le Christianisme, le Judaïsme et un peu dIslam. Ces frontières sont complètement caduques, on le constate dans la plupart des classes. Ce choix est la pire des facilités.
Y. Parent : La laïcité que je défends, ce nest pas celle du passé, de la Troisième République ! Le projet de laïcité républicaine est tombé à leau, car il était irréalisable. Clemenceau avait raison de dire que la religion était quelque chose de trop important pour la laisser aux religieux. Lenseigner à lécole, daccord, mais justement, quelle est cette « optique » de lécole dont parle F. Laurent ? Les professeurs dhistoire ont déjà les faits religieux à leur programme, et ce nouvel enseignement ne peut que produire une redondance funeste.
J. Seebacher : Un souvenir de jeunesse. Précepteur dans une famille de banquiers, jai un jour entendu la mère (une femme très estimable) faire part dun vrai « scandale » : un professeur avait expliqué à ses élèves de Cinquième que le sacrifice du Christ était une transposition de rituels anthropophages. Il ne disait que la simple vérité, mais quel professeur aujourdhui oserait la dire ? La liberté est la condition de la laïcité comme dailleurs de lenseignement.
A. Ubersfeld : Jai aussi un souvenir de ce type. Juste après la guerre, jen étais à ma deuxième année denseignement, on ma chargée dassurer en seconde des cours de français et aussi dhistoire-géographie. La géologie était au programme de géographie. Certains de mes élèves se sont révoltés : « On ne peut pas raconter lhistoire du monde comme vous le faites, me dirent-ils ; on a appris au catéchisme que cest Dieu qui a tout créé, et Jésus tout changé. Nous ne vous croyons pas, nous croyons le catéchisme ! » Je crois quil faut enseigner, en religion, en histoire, en science, les faits, et laisser les élèves construire eux-mêmes les rapports entre ces faits.
J. Seebacher : Un professeur doit pouvoir expliquer ce quest la théologie du Saint-esprit, la Sainte Trinité.
I. Nougarede : Je voudrais revenir à Hugo, et poser une question sur sa conception de Dieu. Lorsquil écrit « Dieu, cest le moi de linfini », nest-ce pas une manière pour lui déchapper à labsurdité du monde ? Hugo voyait-il Dieu comme une extension de son propre moi dans la totalité du monde, ou voyait-il une cassure entre ce moi personnel et Dieu ? Pour le dire autrement, se considérait-il en symbiose avec quelque chose qui loutrepasse, ou ce quelque chose était-il une extension de sa propre conscience ?
A. Ubersfeld : Sur cette question du rapport à la nature, je compare Hugo avec Claudel et son thomisme. Les rapports entre ce que disent Hugo et Claudel sont si flagrants que je me demande si Hugo na pas subi, à un moment donné de sa jeunesse, des influences thomistes.
J. Acher : Cest linverse : Claudel a un thomisme mêlé de religion hugolienne !
F. Chenet : Claudel critiquait la « religion sans religion » de Victor Hugo, et disait préférer un athéisme qui sassume à ce mélange oiseux. On trouve à ce sujet un texte plus quintéressant et non dépourvu de justesse dans « Sur le vers français », Réflexions sur la poésie. [Elle en donne lecture.]
J-M. Hovasse : On ne peut pas douter quil y ait, pour Hugo, un progrès religieux. Dans le Journal dAdèle, il évoque cette idée dun progrès spirituel dune religion à lautre et le christianisme, par exemple, serait en ce sens, plus pur, plus « vrai » que la religion qui le précède.
G. Rosa : Dans LOeil de Hugo, on lira un article très novateur de Jean-Claude Fizaine sur Solitudines Coeli. Ce devait être une conclusion et une synthèse des Contemplations. Tout se passe comme si Hugo en reconnaissait limpossibilité. Les interventions des quatre premières voix disent, avec une belle énergie, la non-foi. Mais aussi son désespoir qui dément le démenti sarcastique quelles infligent aux Contemplations. Si lon ajoute que les Voix qui interviennent ensuite sont chacune censurée par la suivante, que le texte sachève sur labsence de la Vérité « Et je vis au-dessus de ma tête un point noir. » et que Dieu na été ni achevé, ni publié, il faut conclure, avec Fizaine, sur une très singulière tentative de « sortie de la religion ». Pas seulement « des » religions.
J. Seebacher interrompt dun : Cest ce que je voulais dire : le divin est incontestable, la religion en barre laccès.
G. Rosa reprend : Je me demande si, aujourdhui, une « sortie du religieux » nest pas faite, ou, du moins, en cours. Selon les instituts de statistique, 60 % des Français se disent catholiques et 80 % croient en Dieu ; ceux qui y croient, ou y ont cru, savent bien que ce nest pas vrai : les 80% ne croient à rien du tout et sil y a des croyants, ce doit être plutôt dans les 20% qui, incertains de leur foi, préfèrent encore reconnaître quils nen ont pas. Mais à lépoque de Hugo, cette sortie nétait pas opérée.
J. Seebacher : Et la maçonnerie alors ?
G. Rosa : Ce nest évidemment pas celle que Hugo souhaitait, linverse plutôt. On nen est pas à lexpérience du divin mais à une sorte de minimum de religion sociologiquement garantie.
Dailleurs, moi-même, je lavoue, je ne parviens pas à imaginer Hugo priant. Il dit quil le fait et cest certain ; mais quelle est cette « prière » ? Est-il à genoux ? prie-t-il en vers ?
J. Seebacher : Le fait quil prie signifie simplement quil avait conscience de la Faute.
F. Laurent : Il prie les morts. G. Rosa en est daccord mais estime que tout le monde pense aux morts sur le mode de la prière sans la moindre foi dans limmortalité de lâme ; ça nempêche pas.
I. Nougarede : Ny a-t-il pas chez lui une quête continuelle de Dieu, quête qui ne peut sachever doù le « point noir » de Solitudines Coeli ? On retrouve le « non finito » de Michel-Ange
J. Seebacher : Cest toute la question des limites. Il y a chez Hugo une pratique fréquente qui consiste à tripoter les limites de linfini.
G. Rosa admire la formule et sy rallie : si la prière de Hugo est « tripotage des limites de linfini », alors, effectivement...
E. Dupart : Au fait, quentendez-vous par « fait religieux » ?
J. Seebacher : Ses formes historiques, ethnographiques, les rites
F. Laurent : On attribue toujours au mot « religion » une fausse étymologie (« religare » = « relier »). En réalité, létymon est « relegere », relire, ou plutôt cueillir, rassembler Le mot désigne la religion du livre.
G. Rosa : Je me suis toujours demandé doù vient que Hugo ait une conscience religieuse aussi aiguë et exigeante. Il a pourtant eu la chance, rare à lépoque, déchapper à toute éducation religieuse. Pourquoi nen a-t-il pas profité ?
J. Seebacher : Il a conscience de sa culpabilité ! sans savoir quelle culpabilité
J-M. Hovasse : Il parle surtout de « responsabilité ».
G. Rosa : Pourtant, la conscience de la faute ne conduit pas ipso facto à la conscience religieuse !
J. Seebacher : Jai essayé ailleurs de montrer quil ny avait pas de faute de Caïn dans La Conscience. La faute nest pas mentionnée ! Elle ne lest pas non plus dans la Genèse qui représente dans lhistoire de Caïn linvention de linterdit de lhomicide. Caïn se place à la limite : Dieu avait oublié de penser lhomicide, et donc de linterdire ; Caïn, premier meurtrier, sert à proclamer linterdit de lhomicide. Dans la version éloïmique de la Genèse, lhomme na aucune responsabilité. Il faut lire la bonne version du texte !
A. Ubersfeld : Le meurtre dAbel représente le refus de lautre : là est la faute. Cet épisode marque surtout lirruption de la violence, et sa condamnation, nécessaire à la survie des sociétés humaines.
La discussion se poursuivit quelques temps, de plus en plus inspirée et malaisée à transcrire, allant de la question de savoir si cest linvention du bronze qui conduit à celle de lagriculture au néolithique ou linverse- à la traduction exacte des formules sacrées de lIslam
Marieke Stein
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