Présents :Stéphane Arthur, Patrick Berthier, Patrice Boivin, Sarah
Boudant, Françoise Chenet, Marguerite Delavalse, Brigitte Braud Denamur, Pierre
Burger, Olivier Decroix, Jean-Claude Fizaine, Pierre Georgel, Delphine Gleizes,
Jean-Marc Hovasse, Caroline Julliot, Hiroko Kazumori, Franck Laurent, Arnaud
Laster, Loïc Le Dauphin, Bernard Le Drezen, Claude Millet, Claire Montanari,
Yvette Parent, Jean-Pierre Reynaud, Denis Sellem, Agnès Spiquel, Sylvie Vielledent, Vincent Wallez, Yoshihiko
Nakano et Choï Young.
Claude Millet fait circuler le carton de l’exposition sur Les Misérable, un roman inconnu organisée à la maison Victor Hugo du 10 octobre 2008 au 1er février 2009. Arnaud Laster, Jean-Marc Hovasse et Guy Rosa, qui ont participé à la constitution du catalogue, proposeront une table ronde autour de l’exposition lors de la prochaine séance. Danièle Molinari, directrice de la maison Victor Hugo, a promis d’essayer d’être présente.
Aux mêmes dates, on pourra voir au Musée Carnavalet une exposition sur Paris au temps des Misérables de Victor Hugo.
Franck Wilhelm envoie ses pensées au Groupe Hugo, ainsi qu’un article portant sur la réouverture de la maison de Victor Hugo à Vianden après la destruction de 1944, déposé à la bibliothèque Jacques Seebacher. Il y évoque le devenir de la maison pensant le régime collaborationniste et son histoire pendant l’immédiate après-guerre.
Le colloque sur « l’animal du XIXe siècle » organisé par Paule Petitier et l’équipe Littérature et civilisation du XIXe siècle – à laquelle le Groupe Hugo est rattaché – aura lieu les 16 et 17 octobre en salle Pierre Albouy (au 6ème étage du bâtiment des Grands Moulins) et le 18 à l’auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution.
De nombreuses journées d’étude porteront sur Hernani et Ruy Blas, au programme de l’agrégation cette année :
le 15 novembre à l’université de Paris VII – actes à paraître sur le site du Groupe Hugo.
le 13 décembre à Paris IV, dans l’amphithéâtre Guizot (la journée est organisée par Paris III et Paris IV) – actes à paraître aux PUPS.
le 9 janvier à Lyon II et Montpellier III. Les deux universités seront réunies par visio-conférence.
Le livre de Franck Laurent, Victor Hugo : Espace et politique jusqu’à l’exil, est sorti aux Presses Universitaires de Rennes, collection “Interférences”. Il publiera également au Livre de Poche une édition de Choses vues.
Judith Wulf dirige un ouvrage qui sortira aux Presses Universitaires de Rennes, Lectures de Hugo, Hernani, Ruy Blas. On y trouvera un article d’Arnaud Laster, « Hugo ennemi de la tirade » et d’Olivier Decroix : « Le lyrisme dans Hernani ».
Delphine Gleizes, Florence Naugrette et Claude Millet ont participé à la création du bonus d’un DVD sur le Ruy Blas de Cocteau-Billon. Le DVD sortira à la fin de l’année. Florence Naugrette avait parlé de cette adaptation lors de la séance du Groupe Hugo du 17 septembre 2005.
Jean-Marc Hovasse publie pour les étrennes (c’est-à-dire, pour qui parle le Hugo, pour le jour des morts 2008) le deuxième tome de sa biographie de Victor Hugo. Il couvre, selon une périodisation inhabituelle mais fondée, l’époque qui s’ouvre par l’exil et se clôt par la publication de William Shakespeare.
Caroline Julliot soutiendra sa thèse, préparée sous la direction de Françoise Mélonio, le 26 novembre 2008 à 14 h à la salle des Actes de la Sorbonne. Claude Millet, membre de son jury, insiste sur la qualité de son travail, qui porte sur l’émergence et la métamorphose de la figure du Grand Inquisiteur au XIXe siècle. Le sujet, qui se saisit du XIXe siècle par une voie apparemment marginale, permet de mettre l’accent sur un mythe politique essentiel. Caroline Julliot dresse un état des lieux de la représentation de cette figure au XVIIIe siècle et souligne les prolongements qu’elle a eue au XXe siècle. Son corpus et sa bibliographie sont impressionnants.
Stéphane Arthur soutiendra sa thèse sur la représentation du XVIe siècle dans le théâtre romantique en juin 2009.
Pierre Burger fait circuler le catalogue d’une vente qui aura lieu à Drouot le 14 octobre. On trouve des autographes de Hugo et le manuscrit d’un poème de son frère, Eugène.
Vincent Wallez évoque un spectacle vu au théâtre des Amants à Avignon, « Aimer, c’est plus que vivre », créé par Anthea Sogno. La pièce, fondée entièrement sur des écrits de Victor Hugo et Juliette Drouet très habilement réunis, partira vraisemblablement en tournée.
Arnaud Laster rappelle que Danièle Casiglia-Laster a rencontré une belle réussite avec sa pièce Moi j’avais son amour. Elle y imagine la relation de deux comédiens jouant le rôle de Victor Hugo et de Juliette Drouet, alternant entre le passé et le présent et insistant sur la distance et la proximité que l’on peut avoir à leur égard.
Une autre de ses pièces, Une répétition mouvementée, met en scène des répétitions de Marion Delorme, Hernani et Ruy Blas par des interprètes de la génération de Sarah Bernhardt. Elle insiste sur les démêlés de Hugo et Meurice avec ces acteurs qui avaient une autre conception de l’interprétation théâtrale.
Arnaud Laster évoque la préparation du festival « Égaux Hugo » à venir. Cette année, le festival mettra en regard Molière et Hugo. Arnaud Laster rappelle également que le bulletin de la Société des Amis de Victor Hugo accueille volontiers les contributions des hugoliens.
Les séances alterneront, cette année, entre le vendredi, de 16h à 18h30, et le samedi, de 10h à 12h30, à la bibliothèque Jacques Seebacher, sauf pour la séance du 15 novembre. Ce programme peut encore subir des modifications.
Vendredi 24 octobre 2008 : Guy Rosa présentera, si nécessaire, son édition des Misérables publiée sur le site du Groupe Hugo. Table ronde sur l’exposition de la Maison de Victor Hugo.
Samedi 15 novembre 2008 : Journée d’étude sur Hernani et Ruy Blas. À la foule, aux femmes, aux penseurs. La Halle aux farines, amphithéâtre 8 C.
Vendredi 12 décembre 2008 : Victoria Tébar, « les tableaux de Victor Hugo ». Bernard Leuillot : « Abel Hugo et l’Algérie ».
Samedi 24 janvier 2009 : Loïc le Dauphin, « Editer Inès de Castro ». Mise au point de Françoise Chenet sur l’eau à Montfermeil sur le plan de 1727 dans Les Misérables.
Vendredi 13 février 2009 : Jean-Claude Yon, « Les conditions matérielles des mises en scène de Hernani et de Ruy Blas. »
Samedi 21 mars 2009 : Franck Laurent, « Les trois espaces de Torquemada ou le dernier empereur »
Vendredi 10 avril 2009 : Jean-Claude Fizaine, « Victor Hugo et la tauromachie » ; Claude Millet : « Les animaux et la métempsychose ».
Vendredi 15 mai 2009 : Violaine Anger : « La voix d’un livre de pierre : Victor Hugo et le livret d’opéra »
Samedi 20 juin 2009 : à préciser.
CLAUDE MILLET : Vous montrez parfaitement comment Quatrevingt-treize et Torquemada s’inscrivent dans une réflexion importante au XIXe siècle, celle du passage de la pitié de l’échelle individuelle à l’échelle collective, d’une dimension morale à une dimension politique. C’est une réflexion que l’on trouve chez Tocqueville, dans De la démocratie en Amérique. Quand il évoque le passage de l’aristocratie à la démocratie, il semble s’inspirer du proverbe « Qui trop embrasse mal étreint » ; selon lui, le processus de démocratisation, en rendant universelle et partant abstraite la pitié, risque de provoquer une société épouvantable. Hannah Arendt, que vous citez souvent, a dû s’en inspirer. Peut-être, à ce sujet, devriez-vous vérifier si le recoupement que vous faites entre la compassion et la pitié abstraite d’Arendt et la pitié naturelle et la pitié sociale de Rousseau est juste… Je vous renvoie à la lecture d’un ouvrage de Jean-Luc Guichet, Rousseau, l’animal et l’homme. Deux de ses chapitres analysent la notion de pitié chez Rousseau. La pitié naturelle, chez ce dernier, n’invite qu’à un mouvement de rejet par rapport au corps souffrant. Elle ne constitue pas un lien d’articulation à l’autre : on s’écarte, naturellement, du spectacle de la douleur. Au contraire, ce qu’il appelle « pitié sociale » permet à la pitié de devenir une expérience intersubjective, et partant une voie ouvrant à la socialisation.
D’autre part, comme vous le dites dans votre thèse, il y a une généalogie commune entre le projet de Quatrevingt-Treize et celui de Torquemada qui nourrit l’exil et particulièrement les années 1860. Hugo, dans ses Proses philosophiques et dans le William Shakespeare, réfléchit à la question de l’ « immense pitié ». Il définit le génie comme celui qui rend cette « immense pitié » agissante. Torquemada est, de ce point de vue, une figure du Moi génial. Hugo s’interroge, à travers lui, sur les dérapages que peut rencontrer l’extension infinie de la pitié – qu’il constitue comme un trait essentiel du génie et de l’ « ego Hugo ». Il y a un rapport amphibologique entre Torquemada et Hugo. Ce que dit Torquemada de la pitié correspond exactement au discours de Hugo lui-même, de même que, dans Les Misérables, le discours de Thénardier sur les cimetières ressemble beaucoup à ce qu’en dit Hugo.
JEAN-PIERRE REYNAUD : Hugo s’est d’ailleurs parfois représenté sous les traits d’un inquisiteur. Que l’on songe au vers « Je tiens le fer rouge et vois la chair fumer » dans « L’homme a ri » (Châtiments)…
CLAUDE MILLET : Vous n’aviez pas le temps de le montrer ici, mais le lien établi entre la figure de l’inquisiteur et celle du révolutionnaire n’est pas le propre de Hugo. Il correspond à un fantasme qui circule chez de nombreux historiens au XIXe siècle.
CAROLINE JULLIOT : C’est vrai. Et c’est curieusement surtout le cas chez les Républicains. L’analogie existe d’ailleurs au moment même de la Terreur, et chez les Jacobins eux-mêmes.
CLAUDE MILLET : Il y a une autre manière de raccrocher la démarche de Hugo à celle de ses contemporains. Il fait partie de la génération qui affirme la nécessité de penser la question sociale. À travers celle-ci, toutes les questions politiques et religieuses sont saisies par le biais subjectif de la compassion. Les questions sociales sont posées par la pitié : la femme, l’enfant, le prisonnier, le misérable, etc.
JEAN-CLAUDE FIZAINE : Votre communication était particulièrement bien pensée et bien écrite. J’ai une petite réserve, cependant, sans doute due au poids de mes propres préjugés. Cimourdain et Torquemada sont, comme tous les personnages romanesques de Hugo, des constructions philosophiques. Il y a un risque à vouloir trop psychologiser l’opposition des deux personnages. Le fait de citer Hannah Arendt risque de faire oublier les spécificités de formation philosophique des personnages, leur terrain d’origine, en quelque sorte.
Le religieux est adossé à l’absolu : il inclut les notions de mort sublime, de martyr, etc. La monstruosité individuelle de Torquemada exemplifie le paradoxe du religieux comme tel.
La pensée humaniste des droits de l’homme, quant à elle, ne cherche pas l’absolu, mais l’universel. C’est très différent, même si au nom de l’universel on peut arriver à une sorte de sublime de l’absolu… Il y a, chez Cimourdain, quelque chose de plus paradoxal encore que chez Torquemada, dans la mesure où il sacrifie l’individu au nom du genre humain dans son ensemble.
Hugo pense avec précision et angoisse au point où la religion vient contaminer la pensée humaniste des droits de l’homme.
CAROLINE JULLIOT : C’est très juste. Je ne pense cependant pas avoir psychologisé les personnages que j’ai étudiés. Je ne me plaçais pas sur un plan psychologique mais existentiel.
FRANCK LAURENT : La différence essentielle entre Cimourdain et Torquemada tourne autour de leur représentation de la mort. Pour Torquemada, il n’y a pas de mort ; pour Cimourdain, si. Tuer les amants n’est pas grave, selon Torquemada, puisque la vie n’existe pas. En revanche, dans l’idée de l’universalisme des droits de l’homme, la vie est pleine, l’être est là.
CLAUDE MILLET : Caroline Julliot met aussi l’accent sur une autre grande différence. Gauvain est pour Cimourdain un point d’accrochage dans l’immensité de la pitié. Torquemada, lui, n’est rattaché à aucun autre individu. Avec lui la pitié dès lors se retourne en une puissance de destruction sans limites.
ARNAUD LASTER : La critique structuraliste avait tendance, autrefois, à superposer les choses et à préférer les analogies aux différences. Vous avez bien su souligner ces dernières. Il y a, chez Hugo, un souci constant d’autocritique. Sa réflexion évolue d’une œuvre à l’autre. Certains disent qu’il se répète : c’est faux. Il met sans cesse en question les thèmes qu’il a abordés auparavant. Même quand on croit qu’il se contente de réécrire quelque chose, il introduit une critique. J’ai, par exemple, fait un travail sur le mythe de Dom Juan chez Hugo. Sganarelle, chez Molière, qualifie Dom Juan d’amoureux du genre humain. Le Torquemada de Hugo dit, dans la pièce : « O genre humain, je t’aime ». Il y a là une référence, mais qui a une dimension ironique et critique.
CAROLINE JULLIOT : La force de Hugo est en effet de tisser un réseau symbolique qui évolue au fur et à mesure du temps.
PIERRE GEORGEL : Dans la genèse de la figure de l’inexorable que constitue Torquemada, je me demande si l’on ne peut pas évoquer la figure de Richelieu dans Marion de Lorme et son fameux « pas de grâce ». La notion de grâce n’implique d’ailleurs pas nécessairement la compassion.
Que l’on songe aussi à « La Pitié suprême » : il s’agit de la fable d’une grâce qui brise l’engrenage fatal de la pensée abstraite et inexorable, ne passant pas par des relations interpersonnelles.
JEAN-PIERRE REYNAUD : Votre exposé me fait penser également à d’autres œuvres. Il y a, par exemple, un passage, dans Les Misérables, où la compassion religieuse s’incline devant la pitié universelle. La Terreur triomphe, en quelque sorte, de la compassion. Mgr Myriel s’incline devant le conventionnel G.
Enjolras tient au bout de son fusil un canonnier qui « pourrait être [son] frère »… et il le tue. Où se situe-t-il ? Est-il comme Cimourdain ? Est-ce un homme de pitié impitoyable ?
FRANCK LAURENT : Il faut faire attention au conventionnel G. Il n’est pas l’incarnation de la Terreur. Il n’a d’ailleurs pas voté la mort du roi. C’est une restriction importante. Il n’est peut-être même pas montagnard…
Ce que vous dites sur Enjolras me fait penser à une remarque de Guy Rosa qui rappelle, dans un de ses articles, que dans la technique de la guerre de rue, tacitement, on ne se visait pas. Le fait de viser sa cible va dans le sens de l’inexorabilité. Traditionnellement, la grâce est laissée dans ce genre de combat.
FRANCOISE CHENET : Et qu’en est-il de la figure de l’inquisiteur chez Dostoïevski ? S’inspire-t-il de Hugo ?
CAROLINE JULLIOT : Je ne pense pas que le texte de Hugo constitue la source de son œuvre. Il y a plutôt concomitance ; ils baignent dans un imaginaire commun. Peut-être Schiller peut-il, en revanche, l’avoir inspiré.
La distinction entre la pitié et la compassion établie par Hannah Arendt que j’ai évoquée dans ma communication a été faite à partir de la Fable du grand inquisiteur de Dostoïevski.
Ce qui est nouveau dans la façon qu’a Dostoïevski de traiter cette figure, c’est l’idée d’un athéisme bizarre : s’il y a un paradis, il est pour les élites. Le peuple, considéré comme incapable, ne doit pas être tracassé. Il faut le laisser vivre tranquille et heureux… Les choses sont évidemment très différentes chez Hugo.
JEAN-CLAUDE FIZAINE : Votre sujet se situe au cœur d’une nébuleuse de textes qui tournent autour de la même question. Deux notions se rencontrent : celle de la justice et celle de la pitié supérieure. La pitié est tout à la fois l’absolu de la justice et son contraire.
CAROLINE JULLIOT : Comme l’indique le titre du chapitre qui oppose Gauvain et Cimourdain, « Les deux pôles du vrai », Hugo ne tranche jamais explicitement entre la clémence et le bien supérieur de l’État.
CLAUDE MILLET : Il a, sur ce point, une position très différente de celle de Michelet, qui oppose nettement grâce et justice. Michelet fait de l’égalité devant la justice l’élément fondateur de la démocratie.
PIERRE GEORGEL : La notion de clémence est sans doute moins marquée que celle de la grâce par l’idée d’arbitraire. C’est une notion plus laïque, qui peut être raisonnée. La grâce relève, quant à elle, du religieux.
CAROLINE JULLIOT : Dans les deux œuvres que j’ai étudiées, Hugo utilise d’ailleurs le terme de « clémence ».
FRANCK LAURENT : Il y a, avant l’exil, deux catégories de figures politiques chez Hugo, celles du roi et de l’empereur.
Le roi correspond à la figure de l’État qui s’exprime, en particulier dans les drames, par le renoncement au droit de grâce. Parce qu’on se trouve dans le cercle du politique, le roi n’accorde pas de grâce, renonçant à l’idée de l’arbitraire royal.
Au contraire, l’Empereur se caractérise par sa capacité à faire grâce. C’est le cas, par exemple, de Don Carlos ou de Charlemagne dans les textes autour du Rhin.
Hugo, dans cette dichotomie, retrouve un vieux thème mythique indo-européen : à un pôle de souveraineté, marqué par le bouclage de la loi dont on ne peut sortir, s’oppose le pôle guerrier, représenté par un héros capable d’une humanité consistant à briser par moment le carcan de l’Etat. Il faut je crois, comme j’ai tenté de le faire dans Victor Hugo : espace et politique (IV, 105-108), relire à ce sujet l’ouvrage de Dumézil, Heur et malheur du guerrier.
Claire Montanari
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