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Séance du 16 novembre 2002

Présents : Guy Rosa, Anne Ubersfeld, Pierre Georgel, Vincent Wallez, Loïc Le Dauphin, David Charles, Olivier Decroix, Agnès Spiquel, Sandrine Raffin, Colette Gryner, Yvette Parent, Ruschka Haglund, Isabel Nougarede, Laurence Bertet, Bernard Le Drezen, Ludmila Chvedova, Jacques Cassier, Brigitte Buffard-Moret, Denis Sellem, Florence Naugrette, Josette Acher, Thierry Durand, Marieke Stein.


 

Informations

Publications

Trois nouveaux et excellents livres circulent : La Poésie lyrique, de Ludmila Charles-Wurtz, aux éditions Bréal ;

L'Oedipe romantique, de Pierre Laforgue, aux éditions Ellug ;

enfin, Hugo et les caricaturistes du XIX° siècle, très beau catalogue de la collection personnelle de Gérard Pouchain, publié par l'alliance française à Canton, et donc bilingue.

A la (re)lecture des textes de Cerisy qu’il réunit, G. Rosa y trouve une plus grande cohérence qu’il lui semblait ; l’ensemble produira une bonne avancée sur le sujet, très peu exploré jusque là.

 

Soutenances

G. Rosa engage les hugoliens à noter la date du mardi 17 décembre : Florence Naugrette présentera son habilitation à diriger des recherches à 14 heures, à la Maison de la Formation continue (au rez-de-chaussée, entre les tours 22 et 23, à Jussieu).

Et il refait, de vive vois, l'éloge enthousiaste de la maîtrise d'Armand Erchadi sur l'érotique hugolienne. En plus d'une connaissance parfaite de l’œuvre hugolienne et, tout à la fois, d’une remarquable finesse dans son analyse et d’une certaine hauteur de vues, A. Erchadi  a su faire preuve d'énergie en même temps que de  pudeur à la fois dans la formulation. Le mémoire avait pour ligne directrice l’idée de l’unité, ou de la continuité, du désir chez Hugo ; elle fait qu'il existe chez lui une érotique de la sollicitude, de la pitié...

 

Spectacles.

Plusieurs membres du groupe ont vu le Cromwell de la Compagnie de l'Etoile au Plessis-Robinson, et l'ont trouvé excellent. A. Spiquel a entendu des non-universitaires qui l'ont beaucoup aimé, et souligne le tour de force par lequel une pièce aussi complexe a su intéresser. A. Ubersfeld salue l'intelligence du raccourci opéré sur la pièce, l'excellence du comédien qui joue Cromwell, et l'efficacité des astuces permettant de faire entendre les collectivités. Elle ne formule qu'un très petit reproche : la place des bouffons, sans être réduite, n'est cependant pas aussi spectaculaire qu'elle devrait. Loïc Le Dauphin annonce que de nouvelles représentations auront lieu les 25, 27 et 28 novembre, à 20h45, au Théâtre du Nord-Ouest. En parallèle, pendant dix jour, un comédien y lira Cromwell, tous les soirs. Enfin, Le Roi s'amuse sera joué au Plessis-Robinson à partir du 20 novembre, par une autre compagnie.

 

Une récitation de La Légende des Siècles, en cinq épisodes, a eu lieu à la Comédie-Française, de 14 heures à minuit. Les textes entendus avaient été réunis et disposés par Claude Millet, qui n'a repris ni le texte de Hugo, ni celui de 1883, mais a fabriqué une nouvelle nouvelle série, surprenante mais efficace. Les témoignages des auditeurs de ces lecture laissent penser qu’elles étaient d'une qualité inégale, du moins inhomogène, d'une section à l'autre. P. Georgel a vu la quatrième. S'il rend hommage au travail intelligent et intelligible de Cl. Millet, qui avait réussi à équilibrer dans cette quatrième série les différentes tonalités, il regrette que, faute de temps, les comédiens aient, sans en avertir, supprimé le dernier grand poème, "En Grèce", pourtant indispensable à cet équilibre... Mais la routine ronflante du Français... Et puis, s’ils avaient pris la peine de comprendre ce qu'ils récitaient... Annie Ubersfeld et G. Rosa, au contraire, ont entendu une belle cinquième série, - de diction très fine et soignée. Avec le beau moment de la comédienne disant "Je suis le ver..." en manifestant une énergie destructrice...

 

Le même jour, V. Wallez et ses amis lisaient La Légende des Siècles à la Maison de Victor Hugo. G. Rosa,  capable d'émotion  (rires), a été ému de se rendre compte qu’il entendait des textes de Hugo, dans la maison de Hugo, au milieu de peintures et de bustes de Hugo. Pour une fois, il était là ! La jeune fille, en particulier, qui lisait "Les Pauvres Gens", attendrissait. V. Wallez explique comment cette petite troupe avait organisé ses lectures : groupant les poèmes autour d'un thème, sans couper dans les textes, et choisissant d’alterner les textes attendus avec les oubliés

 

Télévision

L. Le Dauphin annonce une après-midi consacrée à Hugo sur La Cinquième, le 16 novembre. Dont un documentaire sur l’exil de Hugo, réalisé par Axel Clévenot. D. Sellem rappelle qu’il a contribué à sa documentation. Un débat entre Jean-Noël Jeanneney et Jean-François Kahn suivra.

 

V. Wallez rend compte d’un reportage sur Hugo au Vietnam, à TV5. Il présentait les témoignages de professeurs vietnamiens parlant des Misérables, de "Demain, dès l'aube...", du spectacle Notre-Dame de Paris... On y voyait aussi les caodaïstes. G. Rosa trouve surprenante cette facilité de reconnaissance dans Hugo de mouvements ou d'écoles spirituelles assez exotiques : bouddhisme, soufisme, et, à en croire Hovasse parti vérifier sur le terrain, gandhisme tolstoïen... Cela semble être la base d’une universalité réelle de Hugo, aux quatre coins du monde.  A. Ubersfeld pense qu'il y a un rapprochement à faire entre l'absence de dieu personnel dans le bouddhisme, par exemple, et le refus d'une personnalisation de Dieu chez Hugo : dans les deux cas, la présence du divin est pourtant essentielle, mais toujours dépersonnalisée.

 

Le groupe s'accorde à trouver mauvais le Ruy Blas Depardieu-Bouquet-Weber. Le parti pris de jouer sur un ton confidentiel, les acteurs étant très proches d'un de l'autre, s'il a pu convenir à Bérénice, convenait mal au-delà des premières scènes.

 

Colloques - conférences

F. Naugrette revient du grand colloque japonais sur les "Fortunes de Hugo". Claude Duchet intervenait, très bien, à propos de la vision dans Choses vues ; Henri Meschonnic exaltait la résistance poétique hugolienne, audacieusement assimilée à la résistance d’Israël ; A. Laster parlait des adaptations des pièces de Hugo à l'opéra ; Danièle Gasiglia-Laster faisait le tour des citations de Hugo dans l'oeuvre de Proust, Florence Naugrette elle-même avait parlé des mises en scène du théâtre de Hugo au XX° siècle.

Ce premier colloque, qui a eu lieu à Tokyo, fut suivi d'un autre, à Kyoto. A. Laster, qui a participé aux deux, a également introduit à un festival de cinéma sur les adaptations japonaises de romans de Hugo.

Les interventions japonaises étaient, pour la plupart, davantage consacrées à l'oeuvre qu’à sa "fortune". Un français qui enseigne au Japon présentait une communication très intéressante sur Hugo dans les mangas.

 

J. Acher a participé il y a un mois au colloque "Victor Hugo, Ivan Tourgueniev et les droits de l'homme", qui eut lieu en partie à Bougival et en partie à Paris. Des professeurs de Moscou et de Saint-Petersbourg sont venus y parler de Hugo et la littérature russe, J. Acher des Etats-Unis d'Europe, Jean Maurel de la démocratie ; M. Zviguilsky a lu des nouvelles de Tourgueniev. Une visite du musée Tourgueniev a accompagné le colloque.

 

A. Ubersfeld revient du colloque "Actualité(s) de Victor Hugo", au Luxembourg, auquel ont participé F. Laurent, D. Charles, M. Stein, J. Acher, J. Maurel..., et dont elle a fait la conférence inaugurale. Les participants soulignent l'excellent accueil qui leur a été réservé par Frank Wilhelm, et la beauté du site de Vianden. La Maison de Victor Hugo de Vianden a d'ailleurs également un site internet (www.victor-hugo.lu - musée@victor-hugo.lu)

 

Au Sénat, depuis la veille, vendredi 14 décembre, se tient un colloque sur l'exil –celui de Hugo d’abord mais point uniquement- et les exilés ; F. Laurent, J. Seebacher, S. Aprile, G. Rosa... y ont participé. P. Georgel remarque l'amour de Hugo que l'on constate dans tous les pays livrés à des dictatures : on peut ironiser, ici, sur l'excès d'hommages à Hugo, mais cet amour de Hugo dans les pays privés de liberté reste une réalité vivante, humaine et sociale... En plein Sénat, un algérien ancien responsable du FLN, qui avait passé de nombreuses années en prison, racontait qu'il y avait lu Les Misérables ; un iranien signalait l’existence de quinze traductions iraniennes des Misérables. La France, et Hugo, restent des symboles de liberté. Et ces invités disaient leur sympathie pour ces idées, sans a priori à l’encontre du lieu, plutôt marqué par l’esprit de conservation et d’ordre, où ils parlaient.

 

B. Le Drezen s’en est allé, lui, à Marly, près de Valenciennes, pour une journée et trois conférences : à des élèves du primaire, à des collégiens, à des adultes. Eprouvant, mais chaleureux. La méconnaissance de Hugo surprend : à la question "Qui était Victor Hugo?", l'un des petits écoliers a répondu : "Celui qui a construit la statue de la liberté." Plusieurs membres du groupe s'enthousiasment pour cette réponse : Hugo a bien visité l'atelier de Bartholdi, et une phrase de lui est inscrite sur le socle de la statue : l’enfant était dans le vrai!

La  presse locale aussi, reprend Bernard le Drezen, puisqu’un article juxtaposait au titre "Rencontre avec le génie" la photo de... Bernard Le Drezen.


Communication de Annie Ubersfeld : Le rêve du Dernier Jour d'un condamné (texte non communiqué)


 

Discussion

D. Charles : Votre interprétation du rêve comme menace de mort, et comme mise à l'écart du père par la mère et l'enfant, est confortée par la suite du texte :

- Marie, ai-je repris, as-tu un papa ?

- Oui, monsieur, a dit l’enfant.

- Eh bien, où est-il ?

Elle a levé ses grands yeux étonnés : - Ah ! vous ne savez donc pas ? il est mort.

J. Acher : Elle lit aussi l'arrêt de mort de son père.

 

G. Rosa : J'avais fait un jour, en cours, l'explication de texte de ce chapitre, sans avoir grand chose à dire, sinon le nombre surprenant, dans le texte, de vers blancs. Tel qu’on ne peut en faire la lecture à haute voix sans finir par dire les -e muets et les diérèses. Beaucoup de vers de six et dix syllabes, un peu moins mais beaucoup encore d'alexandrins : "Ma femme était couchée dans la chambre à coucher / Nous parlions à voix basse, mes amis et moi / Il y avait quelque chose qui nous glaçait / La porte sur l’escalier était bien fermée / Un de nous l’a poussée à terre, elle est tombée / Comme un morceau de bois, comme une chose morte / Répondras-tu, vieille sorcière ? qui es-tu ? / Alors, elle a ouvert ses deux yeux lentement / Nous a regardé tous, les uns après les autres / Aiguës s’imprimer sur ma main dans les ténèbres / Ai-je dormi longtemps ? lui ai-je demandé  / Mon fils, m’a-t-il dit, vous avez dormi une heure."

Le texte est imprimé d'une manière et se prononce d'une autre, ce qui contribue au malaise créé par ce texte. Non sans raison.

Car l’altérité prosodique de la prose et du vers reproduit l'altérité intérieure dont le rêve est l’expérience : un autre rêve dans ma tête et y met des choses que je ne comprends pas. Altérité redoublée puisqu’elle est concrétisée, dans le texte, par le fait de donner à un autre (le personnage) un rêve à soi. C'était très astucieux d'avoir compris que le meilleur usage du rêve personnel, le moyen de lui donner pour autrui sa vérité, était de le confier tel quel à un personnage.

D’autant plus que le rêve est d’une autre manière intégré au récit : il raconte, d'une manière différente, la rencontre qui suit immédiatement du condamné avec sa petite fille ; c’est, dans les deux cas, un même interrogatoire qui aboutit à une même déclaration de mort. L’épouvantable pour le lecteur se trouve dans cette analogie évidente et que la vieille léthargique et venimeuse, ce soit la petite fille... De la même manière, le rêve de Jean Valjean annonce tout ce qui suivra : le frère –qui est Champmathieu (si ce n’est lui, c’est donc toi son frère), le voyage à Arras, la quête d’une réponse auprès de tous les personnages rencontrés (en particulier ce petit garçon en forme d’ange de la mort) et la réponse finale de la condamnation à mort acquise d’avance une fois l’identité établie, telle qu’effectivement se révéler Jean Valjean, c’est être déjà mort.

Hugo trouve moyen de la sorte de cumuler la réalité freudienne ou pré-freudienne du rêve (il transcrit un vrai songe mais le donne à autrui de telle sorte que le rêve reproduit l’altérité intérieure de l’inconscient) et la tradition littéraire du songe prémonitoire.

G. Rosa rappelle enfin que le lien a plusieurs fois déjà été envisagé entre la vieille femme du rêve et Sophie Trébuchet, morte entre les bras de ses deux fils, seuls avec elle, et veillée par eux seuls toute une nuit. Quant à la lecture des vers de Feuilles Paginées : « Dieu me reprendra-t-il ce bonheur qui s’enfuit ?... », Annie Ubersfeld elle-même l’a proposée la première.

F. Naugrette ajoute, à propos de la présence de vers blancs dans ce texte, qui est de surcroît isolable du reste du récit, que, d'Aloysius Bertrand à Michaux, le poème en prose éclôt peut-être et se développe certainement sur le terreau du récit de rêve.

 

(A A. Ubersfeld) : As-tu dit sur le rapprochement entre "mord" et "mort"?

A. Ubersfeld : Je crois l’avoir fait entendre. Oui! La mort certaine, et même la mort sûre!

 

P. Georgel dit les vers :

                        Sur l’enfant, qui n’eût pas lu seule,

                        Elle penchait son front charmant,

                        Et l’on aurait dit une aïeule

                        Tant elle parlait doucement.

qui confortent le rapprochement entre la vieille femme du rêve et la petite fille...

Et Pierre Georgel insiste sur un autre détail : la description du salon, avec ses portraits dans des cadres, a une signification centrale : il est l'incarnation de la légitimité familiale, généalogique, mais aussi mortifère et figée ; on peut donc bel et bien interpréter ce rêve comme roman familial.

Y. Parent : Annie paraît obsédée par la mère, Guy par la fille, mais c'est la même chose! Le rêve oppose nettement, sur le mode d’une agressivité ouverte, le monde masculin -le condamné lui-même et ses amis- au monde féminin : la vieille endormie dans l’armoire et la mère dormant avec sa fille. Mais ce n’est pas la première fois. Ailleurs, le condamné s’inquiète du sort des trois femmes qu’il laisse derrière lui ; elles mourront toutes après lui, qui de vieillesse, qui de chagrin, qui de misère : il liquide les trois femmes de sa vie! Cette violence témoigne à la fois d'une peur monstrueuse de mourir, de subir l'éparpillement du moi, et d'une hargne contre ceux qui continuent à vivre, parce que ces femmes portent une partie de lui qu'il ne connaît ou ne connaîtra pas.

A. Ubersfeld : J'ai plutôt l'impression que dans ce rêve Hugo met la femme et l'enfant de côté : elles sont mises en dehors du problème de l'homme et de la mort, comme si Hugo se disait "mon problème ne touche pas ma femme ni ma fille."

P. Georgel : Il y a aussi une idée d'innocence dans ce sommeil, une innocence végétative et tendre, qui est une valeur latente. On ne peut pas voir dans ce sommeil qu'une valeur négative, touchant à l'absence. Mais, comme le dit Yvette, les trois femmes reproduisent la structure familiale, et on peut penser qu'il y a une contamination de la mort au sommeil des deux femmes. La vieille peut être aussi une image du passé vécu comme un poids, mort, mais encore capable de blesser.

 

J. Acher : Le fait que la femme est passive et que les hommes agissent en la brutalisant n'est-il pas un moyen d'innocenter la mère du soupçon  qui pèse sur elle?

G. Rosa : La seule chose avec laquelle je suis en désaccord est cette idée que Hugo ait eu un doute quant à sa filiation –il ressemble trop évidemment à son père- et je ne crois pas non plus qu'il ait découvert à la mort de sa mère son lien avec Lahorie –c’était trop évident et de trop longue durée. Ce qui m’étonne, c'est la façon dont Hugo emploi pour annoncer la mort de son père cette formule de "l’œil qui ne m'a jamais quitté" : trop proche de Caïn et manifestement inexacte.

J. Acher : Pourquoi, faux? C'est son père qui s'est occupé de lui dans sa toute petite enfance!

A. Spiquel : Dans Le Droit et la Loi, Hugo désigne explicitement Lahorie comme étant son père spirituel, celui qui lui a appris le sens du mot liberté, mot qui a effacé toute l'éducation maternelle. D'un point de vue idéologique, il y a une continuité entre Lahorie et le général Hugo, si bien que Hugo n'exagère pas vraiment en les disant "amis".

A. Ubersfeld : Tout cela n'empêche pas que Hugo a pu avoir un doute sur sa paternité, ne serait-ce qu'un temps. Ce n'est pas impossible.

J. Cassier : Je ne le pense pas, simplement parce qu'en réalité la relation de Lahorie et Adèle est postérieure à la naissance de Hugo.

 

J. Acher : Pour en revenir à la petite vieille du rêve : elle rappelle la guillotine, qu'on appelait "la veuve". Peut-être Hugo a-t-il voulu désigner par cette vieille femme la guillotine (ce morceau de bois...), qui fait mourir mais est elle-même vouée à disparaître, comme la peine de mort.

G. Rosa : Le malaise de la disjonction prose-poésie correspond à la disjonction du je opérée par la guillotine. Où est le moi après que l'homme ait été "divisé" : dans la tête ou dans le tronc?

Curieusement, le chapitre de la séparation entre le condamné et sa fille porte le numéro XLIII...

Pierre Georgel : Et la lettre du voyage de 1837 à Léopoldine : « J’ai cueilli pour toi cette fleur dans la dune ...  Et puis, mon ange, j’ai tracé ton nom sur le sable... La vague de la haute mer l’effacera cette nuit. » est datée de la soirée du 3 septembre.

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Le groupe termine sa réunion en fixant le programme des prochaines séances :

7 décembre, L. Charles-Wurtz parlera d'Orphée ;

18 janvier 2003, F. Naugrette traitera du romanesque dans le Victor Hugo raconté par Adèle ;

8 février, Y. Parent interviendra sur l'argot ;

15 mars, D.Charles étudiera les références à l'actualité dans Les Travailleurs de la mer ;

26 avril, P. Georgel parlera des dessins de 1850

24 mai, A. Spiquel évoquera les bohémiennes et bohémiens de Hugo.

Mais que cela ne dissuade personne de proposer une intervention : l’actualité nous occupera moins et nos séances permettent largement d’entendre deux communications.

 Marieke Stein


Equipe "Littérature et civilisation du 19° siècle"
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