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Séance du 22 septembre 2001

Présents : Guy Rosa, Jacques Cassier, Jean-Marc Hovasse, Jacques Seebacher, Sandrine Raffin, Arnaud Laster, Jean-Luc Benoît, Olivier Decroix, Myriam Roman, Florence Codet, Chantal Brière, Florence Naugrette, Delphine Gleizes, Laurence Bertet, Bernard Le Drezen, Vincent Guérineau, Dominique Peyrache-Leborgne, Vincent Wallez, Bernard Leuilliot, Mireille Gamel, Claude Millet, Ludmila Wurtz, Josette Acher, Denis Selem, Caroline Delattre, Stéphane Desvignes, Delphine Van de Sype, Rouschka Haglund, Armand Erchadi, Marieke Stein.
Excusés: Bertrand Abraham, Françoise Chenet, Stéphanie Rosier (qui prépare l'agrégation), Annie Ubersfeld (à Belgrade), Philippe Andrès, Colette Gryner, Marie Tapié, Carole Descamp, Bernard Degout, Claude Rétat, Sylvie Aprile, Françoise Sylvos.

Quatre « nouveaux » se présentent (les autres aussi, mais on renvoie aux comptes rendus précédents –de 1986 à nos jours- pour abréger) : Laurence Bertet, normalienne, doctorante à Paris IV, sous la direction de M. Jacques Noiray : «La religion du sacrifice dans les romans de V.H. des Misérables à Quatrevingt-Treize » ; Vincent Guérineau, en maîtrise à Jussieu, étudie, sous la direction de G. Rosa, le rapport à la nature dans l’oeuvre de l’exil; Bernard Le Drezen, normalien, prépare un DEA sur les discours politiques de Hugo, dirigé par Mme Françoise Mélonio ; et Dominique Peyrache-Leborgne, maître de conférences en Littérature comparée à Nantes. Elle prépare avec le groupe comparatiste de Nantes un volume sur Hugo, intitulé Victor Hugo ou les frontières effacées - Horizons du Romantisme, Pleins Feux, Nantes (parution en 2002).

Informations

Courrier

Beaucoup de mails parviennent au Groupe et témoignent d’une certaine mobilisation pour le Bicentenaire. Il s’agit de personnes, d’associations ou de petites collectivités locales demandant aide et conseils pour le bicentenaire ; G. Rosa répond lui-même quand il le peut et demande ici de l’aide pour le reste : le CDI Gagarine (du collège de Montigny-en-Gohelle) cherche des documents sur Hugo, sa vie, son engagement, et sur le XIX° siècle ; la mairie de Panasol (Haute-Vienne) recherche des idées et de l'aide pour une exposition en 2002 ; la responsable d'une bibliothèque de Province, qui ne donne pas ses coordonnées, formule la même demande, mais pour une "journée Hugo" ; le consul de France à la Nouvelle-Orléans est à la recherche d'une "phrase remarquable" de Hugo pouvant servir à ses voeux du nouvel an et d’un texte de Hugo concernant la Louisiane. G. Rosa sollicite les volontaires qui accepteraient de répondre à ces demandes, du moins de tenter de le faire. Sans succès. Il le regrette, se souvenant que, en 85, c’était bien là, à côté de l’exercice « pro », l’aspect le plus heureux –et sans doute le plus hugolien- du centenaire.

 

Il a meilleure réponse –celles de J. Seebacher et de V. Wallez- à l’excellente initiative (exposition, lectures de textes,... dans les Tours mêmes de Notre-Dame!) prise par l'administratrice des tours de Notre-Dame de Paris.

 

Plus ludique : le responsable, Joachim Paris, d'un site « multi-quizz » (forme d’examen adoptée dans les études médicales sous le nom de « Questionnaire à choix multiple » -QCM), cherche un volontaire pour en créer un concernant Hugo. (Il a été trouvé.)

               

G. Rosa fait circuler la lettre où James Phillips, l'auteur de Stratégies de la représentation dans les Misérables, remercie J. Wulf du compte-rendu de son ouvrage et poursuit avec Cl. Millet, D. Gleizes et J. Seebacher la discussion entamée (compte-rendu du 3 mars 2001). Il pense venir en France cet été ; comme il est hugolien et informaticien, G. Rosa ourdit des projets à son encontre.

 

Deux maîtrises : l’une soutenue en Belgique par M. Jean-Philippe Bolle sur "La création synthétique chez Victor Hugo"; l’autre, à Paris 7, consacrée aux relations de Hugo avec ses éditeurs pendant l'exil, avec la transcription des contrats et relevés de comptes conservés à la Maison de Victor Hugo et, pour quelques-uns, à la Bibliothèque nationale. Certains n'ont  jamais été publiés ; ils seront consultables à la Bibliothèque du XIX° siècle.

 

Expositions

F. Naugrette annonce l’exposition, ce printemps, intitulée "Victor Hugo et l'enfance", à Villequier. Mme Poirel, conservatrice du Musée V. Hugo de Villequier, sera commissaire de l'exposition. Mme Poirel indique aussi que son Musée conserve plusieurs exemplaires de l’exposition réalisée par J. et S. Gaudon « V.H. Grandes oeuvres, grandes causes », exposition « itinérante » ou plutôt multiple –à tous les sens puisque cette série ordonnée d’affiches forme un ensemble à elle seule mais peut aussi être assortie d’autres éléments. Beaucoup de collectivités l’avaient achetée ou louée en 1985 ; rien de tel ne semble en cours de préparation –ce serait d’ailleurs, au mieux, faire double emploi. On transmet donc ici cette information.

 

A la maison de Balzac, on pourra voir en 2002 une exposition sur "Hugo et la caricature", confiée à Gérard Pouchain.

 

Hugo sera fêté également hors de nos frontières : la ville de Waterloo fêtera "l'année Hugo en plus d'une "année", puisqu'elle lui consacrera mille jours d'activités diverses! »

 

O. Decroix, qui est "chargé de recherches documentaires" à l'Arsenal, indique une exposition sur "l'art culinaire", fin novembre, à l'Arsenal. Cette exposition n'aura aucun rapport avec Hugo, mais son titre est... alléchant.

 

Spectacles

Le carnet d'A. Laster est bien rempli : en ce moment même, Rigoletto est à l'affiche de l'Opéra Bastille, à celle de l’Opéra Garnier Notre-Dame de Paris, le ballet de Roland Petit, avec une musique de Maurice Jarre, et la comédie musicale Notre-Dame de Paris est reprise au Théâtre Mogador. La "dernière" du spectacle au Palais des Congrès a fait salle comble, précise J. Seebacher. A. Laster annonce également pour le 7 décembre la Marion Delorme de Ponchielli, à Montpellier : c'est la première reprise de cet opéra depuis des années!

 

En octobre, Mangeront-ils, dans une mise en scène de Michel Dury, sera donné à Saint-Maur. En novembre, un Ruy Blas mis en scène par Brigitte Jacques, sera à la Comédie-Française.

 

Le théâtre Aspic Hamélia de Gennevilliers propose du 16 septembre au 17 décembre, les dimanches et lundis,  un "spectacle métaphysique" : Dieu, mis en scène par Eric Hardy.

 

Télévision

La télévision aussi s'apprête à fêter le bicentenaire : Arte serait en train d'écrire le synopsis d'une fiction sur "Hugo à Guernesey", selon S. Raffin, et TF1 aurait programmé pour bientôt la rediffusion de Hernani et Ruy Blas (sans plus de précisions).

TF1 prépare un téléfilm écrit par Jean-Claude Carrière sur une idée de M. C. Allègre (professeur en sciences de la terre à l’Université Paris 7) : la bataille d'Hernani ; le tournage devrait commencer en novembre (pour une diffusion en février?). Autre projet télévisé pour 2002 : Ruy Blas, un téléfilm réalisé par Jacques Weber, dans le genre de Bérénice, et avec les mêmes comédiens : Carole Bouquet, Gérard Depardieu (qui interprétera Don César) et Jacques Weber (Salluste)

 

A propos de cette dernière annonce, A. Laster, qui contribue à l'élaboration du catalogue de l'exposition de la Maison de Victor Hugo sur Hugo et le théâtre, raconte qu'il a visionné les dramatiques, en notant les coupures. Elles sont, dit-il, générales, systématiques ; leur analyse ne manque pas d’intérêt : elle permet de voir quelle est l'image dominante d'une oeuvre ; certains passages ne son jamais coupés : le "Bon appétit, messieurs!". Mais on "raccourcit" régulièrement les duos d'amour. Il arrive qu’on supprime un rôle entier : Gucho, dans Torquemada.

 

La chaîne Ciné classics diffuse, vendredi 28 septembre à 20h30, le Notre-Dame de Paris de Wallace Worsley. Ce film est une curiosité. A. Laster s'inquiète : version originale ou française, commerciale et gâtée par une musique sirupeuse? Selon Marie Tapié –qui avait raison-, le film sera projeté avec une musique (rock) créée tout exprès par Kevin Saunders Hayes, avec orchestre complet et choeur de dix-sept personnes.

 

Denis Selem collabore à un film-documentaire sur la surveillance policière de VH pendant l’exil. A. Laster y participe également. Ce film est réalisé par Axel Clévenot et destiné au circuit de l’Education Nationale. D. Selem assure sa documentation (archives du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l'Intérieur, archives locales en Normandie, correspondances). G. Rosa le félicite d’avance de réussir à compléter l’excellent livre de Pierre Angrand sur le même sujet, Victor Hugo et les papiers d’Etat.

 

Publications

Les membres du groupe publient : L'Homme qui rit sortira en janvier prochain, dans l'édition de Myriam Roman (avec contribution de Delphine Gleizes), au Livre de Poche ; l'édition des Contemplations de L. Charles-Wurtz en Poche paraîtra en mars 2002 ; J-M. Hovasse publie ces prochaines semaines le premier tome de sa biographie de Hugo (qui en comptera deux) chez Fayard.

F. Sylvos ajoute à la bibliographie Aventures maritimes et quête amoureuse dans les Travailleurs de la mer, par Michel Taffa, Cahiers du CRLH, L’Harmattan/Université de la Réunion, 2001.

Un Abécédaire Hugo, par Patrick Besnier, paraîtra en février chez Flammarion.

 

Colloques

Le premier colloque du Bicentenaire, colloque dit « d'agrégation » sur La Légende des siècles, organisé par J-L. Diaz pour la Société des Etudes Romantiques, se tiendra le vendredi 12 octobre à l'amphi 24 du campus Jussieu (programme sur le site du Groupe).

 

Bicentenaire - nominations

Madame Hélène Waysbord, inspecteur général de l'Education nationale, Conseiller à la Mission de l’éducation artistique et de l’action culturelle,  a été chargé par le Ministre d’une mission d’impulsion et de coordination des activités de son ministère pour le Bicentenaire.

 M. Michel Bernard est nommé chef de projet d’un site Hugo souhaité par le Ministère de l'Education nationale. Le groupe Hugo offre sa collaboration, en particulier pour la relecture et d’éventuelles corrections. (Sûrement moins nécessaires que celle demandée, d’ailleurs sans succès, par G. Rosa aux lignes « Après 1848, ses amis proposent, dans les colonnes de L’Evénement, la candidature de Hugo à la présidence.  Il n’obtient que quelques milliers de voix et se rallie à la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte ... » [au second tour ?] qui s’étalent sans hygiène sur le site du Sénat de la République Française http://www.senat.fr/histoire/1830-1848/portraits/body_index.htm

Mme Waysbord étant à la recherche de spécialistes capables d’aider les équipes du CNDP et CRDP (Centre National/Régional de Documentation Pédagogique), G. Rosa a proposé en août les noms de Ch. Brière, F. Codet, J. Wulf. Ils ont été bien accueillis et les intéressés devraient bientôt être mis au travail. Leur compte rendu suscitera sans doute d’autres vocations.

Le ministère de l'Education nationale met aussi en place un autre type de collaborateurs : des "personnes-ressources" pour aider, dans chaque département, les enseignants du secondaire qui souhaitent commémorer la naissance de Hugo d'une manière ou d'une autre. La revue Textes et documents pour la classe cherche également ses "personnes-ressources".

 

Le gouvernement a, semble-t-il, choisi en faveur d’une structure éclatée –par ministère- plutôt qu’unique et centralisée. C’est ainsi qu’au Ministère des Affaires Etrangères, J.-F. Kahn occupe une position comparable à celle d’H. Waysbord  à l’E.N.

 

A la Culture, Madame H. Frémont a été chargée de créer un site d’information centralisant les nombreuses initiatives du Bicentenaire. Pour le « support papier », c’est évidemment la Délégation aux célébrations nationales qui, comme en 1985, a le soin de publier, sous la responsabilité de Mme Danielle Neirinck, outre la brochure 2002 des Célébrations nationales, un catalogue particulier des manifestations du Bicentenaire en France et à l’Etranger.

 

Quant au Comité National dont Mme C. Tasca a annoncé, cet été, la création et la présidence, confiée à Bertrand Poirot-Delpech, sa composition n’est pas encore publique. On ne croit pas être indiscret, tant c’est évident, en disant que Jean Gaudon et Jacques Seebacher en seront membres. Il sera réuni le 10 octobre. Son « pouvoir exécutif » est animé par Mme Reine Prat (Comité National...., Ministère de...., 3 rue de Valois, 01  40 15 38 13), qui exerce auprès du Comité une responsabilité analogue à celle qu’avait Nicole Savy pour le Centenaire. Cette dernière est elle-même, pour le Bicentenaire, coordinatrice de la direction des Musées de France pour les musées nationaux.

 

A. Laster affirme que la Société des Amis de Hugo a joué un rôle majeur dans la sensibilisation des pouvoirs publics.

Cette effervescence, jugée tardive par le groupe, dément néanmoins le pronostic pessimiste selon lequel l’Etat se désintéresserait du bicentenaire.

 

Abel Hugo, Girardin et le saint-simonisme

J. Seebacher estime qu'il y aurait un beau travail à faire sur la collection des papiers saint-simoniens du fonds Enfantin. G. Rosa indique que Philippe Régnier en a déjà fait beaucoup. C’est sous sa direction, ajoute D. Gleizes, que s’effectue la numérisation en cours de ce fonds, en vue de leur publication sur CD. Les idées saint-simoniennes, reprend J. Seebacher, sont l'une des origines de toute une série d'entreprises intellectuelles du XIX° siècle (comme la loi Guizot sur l'enseignement, ou la loi Malivet sur les chemins vicinaux, qui ont été tant discutées par les conseils municipaux pendant la Monarchie de Juillet). Girardin doit également beaucoup à ces idées. Et il semble bien que La France pittoresque, l'une des "entreprises de littérature alimentaires" d'Abel Hugo, qui consiste en un énorme travail de statistique, était liée aux entreprises de Girardin.

 

La question des Oeuvres complètes

On se souvient que, devant la raréfaction du nombre des volumes disponibles et sous l’impulsion du Groupe, J. Seebacher avait demandé des éclaircissements à la maison Laffont-« Bouquins » et G. Rosa attiré l’attention du Ministère de la culture sur cette situation. Aucune réponse du côté de Laffont, mais des signes très peu encourageants : la responsable de la librairie Laffont, place St-Sulpice, lorsqu’on lui demande un des volumes non disponibles, répond qu’il est épuisé « et ne sera pas retiré, même pour le Bicentenaire ».

En revanche, le CNL s’inquiète de la responsabilité qui serait la sienne si les services de l’Etat avaient à célébrer le Bicentenaire d’un auteur indisponible en librairie pour la moitié environ de son oeuvre. Il a donc entrepris l’examen de la situation créée par l’actuelle pénurie en regard des contrats de 1985 et années suivantes. Car l'Etat, rappelle G. Rosa, avait largement subventionné l'édition, avec une première somme pour l’ensemble de la collection, puis des aides du CNL pour chacun des derniers tomes –et pour la Correspondance de J. Gaudon. Le CNL doit donc d’abord s'assurer de l'indisponibilité des livres : Electre en indique moins que  ne fait l’expérience des acheteurs. Pour trancher simplement, la bibliothèque a commandé toute la collection. (Ce qui ne sera pas inutile de toute manière, vu la fatigue des volumes en rayon.)

G. Rosa a indiqué au CNL que, dans le cas où Laffont refuserait de réimprimer (et de s’engager à assurer la disponibilité de toute la collection pendant une durée raisonnable), la solution la plus rapide, la moins coûteuse et la plus ouverte pour l’avenir, serait une édition électronique. La mise en ligne n’est en effet nullement exclusive de tirages CD ou papier qu’un éditeur peut entreprendre en se servant de la numérisation existante; une telle édition reste évolutive (correction du texte, des notes, ajoûts progressifs). Surtout, une telle entreprise ne dépend que de la réunion, par l’Etat, des moyens déjà présents dans les institutions qui dépendent de lui : BNF-Gallica pour la diffusion, le CNRS-ATLIF (Frantext) pour la saisie et l’établissement du texte, nous-mêmes pour une partie de l’établissement du texte et, le cas échéant, son annotation.

Tout cela dépend du Ministère de la Culture –plus exactement du Ministre (en 1985, J. Lang avait personnellement non seulement décidé du détail de l’appel d’offres et du choix de la réponse de Laffont, mais aussi veillé à son exécution. Les crédits n’étant pas illimités, les préférences indiquées par le Comité National seront importantes.

 

Travaux du Groupe

 

Du/De nouveau sur le site du groupe Hugo

G. Rosa a équipé le site du groupe Hugo de toutes sortes d'appendices permettant aux utilisateurs extérieurs d'intervenir par le web (donc depuis n'importe quel système d'exploitation, Mac, Windows, Unix, Linux, etc.) sur les fichiers de la bibliographie, de la chronologie et de la page « Bicentenaire ». A condition, bien sûr, d'avoir un mot de passe, que Guy Rosa donnera très volontiers pour peu qu’on le lui demande.

Une page "bicentenaire" a été créée où G. Rosa, presque seul jusqu’à présent mais il espère ne pas trop le rester, a porté toutes les manifestations parvenues à la connaissance du Groupe (avec un minimum de précision : une Intervention, dans le Sud de la France, ce printemps, ne peut pas être enregistrée). Celles de ce compte rendu y figurent (avec la restriction indiquée). Le mot de passe pour y ajouter de nouvelles informations sera très libéralement accordé, et d’autant plus que la modification n’est, elle, possible qu’à l’auteur de l’enregistrement.

Pour ce qui est de la bibliographie, seul son auteur, J. Cassier, peut y supprimer des éléments. Le droit de modifier –qui porte ici sur toutes les fiches- sera limité aux personnes connues pour leur exactitude (A. Laster, J. Seebacher, J.-M. Hovasse, par exemple...). Les ajouts, qui demandent aussi un mot de passe, seront ouverts plus largement.

Dans tous les cas, le nom de l’utilisateur –qui fait couple avec le mot de passe, de sorte que seul celui qui connaît les noms et les mots qui y correspondent peut emprunter un faux nom- est enregistré avec la fiche –et publié avec elle dans le cas de la Chronologie, comme chacun a pu le remarquer.

G. Rosa signale que les fichiers où le serveur enregistre les accès sont instructifs et encourageants : à partir de 5 heures du matin les accès au site se succèdent au rythme d’un toutes les deux ou trois minutes environ. Comme le nom des pages demandées est indiqué, on pourrait établir des statistiques, ou un palmarés ; en fait, aucun engouement n’est décelable, ni aucun manque de curiosité. Seulement, cet été, la bibliographie était très consultée pour La Légende des siècles. Le courrier aussi prouve que le site est connu et fréquenté largement en dehors des membres du Groupe.

 

J. Cassier achève d'ajouter à sa bibliographie les références des oeuvres de Hugo, dans toutes leurs éditions connues de la BNF, ce qui représentera 3000 fiches (200 pour les seuls Misérables!). Les éditions absentes de la BNF mais connues par ailleurs –par Talvart et Place en particulier- figurent déjà. Au bout du compte, la bibliographie offrira le catalogue des éditions le plus complet qui existe. Il permettra et de réparer des oublis pour une édition vraiment complète des Oeuvres complètes et d’effectuer des travaux d’histoire, quantitative ou non, des livres de Hugo. Elémentairement de voir ce qui a été édité, ou réédité, des oeuvres de Hugo à telle ou telle période.

A. Laster : Les oeuvres incluses dans l'édition "Bouquins" sont-elles détaillées dans la bibliographie?

G. Rosa : Oui et non. Elle le sont dans le champ « titre », mais, conformément aux règles bibliographiques, on ne crée qu’une fiche par livre. En revanche, les études, dans Massin par exemple, sont enregistrées séparément.

A. Laster : C'est indispensable, en effet, car parfois les introductions des différentes éditions sont des contributions majeures à la recherche.

J. Cassier : Chaque étude, chaque préface, figure dans le champ-titre et le nom du préfacier ou du commentateur –annotateur dans le champ « auteur » à côté de celui de Hugo. Ainsi, si l'on appelle "Laster", on est immédiatement renvoyé aux éditions que vous avez procurées (exception faite de Laffont-« Bouquins » où j’ai enregistré les préfaces de volumes, mais non les notices titre par titre).

 

L'élaboration du nouveau corpus Frantext

J-L. Benoît, chercheur appartenant au CNRS, en fonction à l'ATLIF (anciennement Inalf) qui produit Frantext, est l'invité du jour. Il indique que Frantext met en place, pour le bicentenaire, un programme de numérisation destiné à corriger et à compléter le corpus existant des textes de Hugo. Responsable de ce programme et connaissant l’activité du Groupe, il a pris contact avec G. Rosa pour mettre au point la coopération du Groupe à ce projet. Il s’agit d’abord de choisir les oeuvres essentielles, absentes du corpus, et dont les spécialistes pensent qu’elle doivent y figurer. Il s’agit aussi, pour celles qui y figurent déjà, de vérifier le choix de l’édition reproduite. C’est là le programme propre à Frantext. Mais, l’opération, à terme, vise à numériser l'ensemble de l'oeuvre de Hugo, et, comme il a été signalé, pourrait concerner conjointement, outre le CNRS et vous-mêmes,  le CNL, et la Bibliothèque nationale.

G. Rosa revient en arrière pour rappeler le fonctionnement et l'utilité de Frantext pour les chercheurs. C’est une base de textes qu’on peut interroger (sur abonnement annuel, donc en bibliothèque ; la nôtre est abonnée) par demande simple –on définit le corpus, on saisit un mot et Frantext donne toutes les phrases du corpus où le mot figure- mais aussi par des demandes complexes : une racine, le radical d'un verbe (ce qui permet de trouver dans le corpus toutes les occurrences de ce verbe conjugué), plusieurs mots, des affixes... La réponse est modulable. On peut demander à Frantext uniquement la phrase qui contient l'occurrence, ou le paragraphe entier, ou un nombre donné de lignes qui précèdent et qui suivent...

En cela, Frantext a été longtemps pionnier et seul. Maintenant, des logiciels d’interrogation comparables –sans doute moins perfectionnés- sont d’usage courant. Le caractère unique et irremplaçable de Frantexte tient donc surtout à sa base. Elle est énorme, couvre toute la littérature française, mais aussi des textes philosophiques, scientifiques et techniques, depuis l'ancien français, avec une coupure correspondant au moyen français (entre 1300 et 1500 ; J. Seebacher souligne à ce propos que très peu de chercheurs s'intéressent actuellement au XV° siècle) jusqu’à nos jours. Le dictionnaire TLF a été construit à partir de la base Frantext. Elle contient actuellement, pour Hugo, 21 titres.

J-L. Benoît expose les avantages de la numérisation des textes de Hugo pour leur édition : elle est évolutive (on peut effectuer des corrections même après l’implantation du texte sur le serveur : bénédiction !) ; elle permet maintenant (ce n’était pas encore le cas il y a peu) d'inclure, signalés comme tels, des niveaux de textualité différents, notes en particulier : de l'auteur, de l'éditeur... ; on peut, le cas échéant, inclure des liens renvoyant au manuscrit (Gallica le fait pour Proust). Cependant, si tout peut être restitué grâce aux codages XML (dont HTML), cela demande du temps, et, donc, du personnel. J-L. Benoît propose donc un partage des compétences entre le groupe, spécialiste de Hugo, et lui-même, compétent en informatique. Il a  préparé, avec Guy Rosa, une liste des textes à ajouter au corpus déjà existant, des éditions à substituer à d'autres, et des textes à "toiletter" (c'est-à-dire à corriger, la numérisation laissant passer des coquilles et des erreurs). Le groupe est invité à ordonner ces listes. Il précise que s’il tient à ce que le groupe Hugo participe au choix des oeuvres et à la définition des priorités, il doit comprendre qu’on ne pourra pas ajouter tous les titres manquants –en tout cas pas dans un premier temps. Il demande donc des choix, fortement argumentés si possible, et distribue le tableau des opérations, rangées sous trois rubriques : réfections (titres déjà présents dans la base mais numérisés à partir d’éditions contestables), ajouts et « toilettage ».

 

A. Laster : Et que deviendront les textes qui auront été remplacés par d'autres? L'édition de 1830 de Hernani n'est certes pas "la bonne", mais elle est très intéressante pour les chercheurs, et il serait dommage de la supprimer. C'est un document historique!

Cl. Millet : Même question pour les Châtiments de 1870 : si on les remplace par l’édition de 53, les pièces ajoutées seront-elles consultables ailleurs?

J-L. Benoît : Ces anciennes éditions ne serviront plus aux réponse fournies par la base lors des interrogations –pour chaque titre, la base ne peut connaître qu’un texte ; mais elles resteront en réserve et seront, si l’on y tient absolument, consultables en ligne. De toute manière, on ne détruit pas une numérisation effectuée.

G. Rosa : Pour Châtiments, ces textes de 1870 sont donnés comme "pièces ajoutées" dans la Pléiade ; ils figureront donc dans Frantext.

On conteste le choix de l’édition de 53.

J. Seebacher rappelle que, pour les chercheurs qui travaillent dans une perspective historiciste, il vaut toujours mieux choisir un texte que les contemporains ont lu.

Mais, dit-on, justement, ils n’ont pas lu celui de 53 pour Châtiments ! Sans doute, répond-on, mais devons-nous reconduire les effets de la censure impériale.

B. Leuilliot : Je crains que si nous choisissons pour chaque texte une édition différente, nous n'aboutissions à un corpus hétérogène, monstrueux. Il vaudrait mieux reproduire une édition en oeuvre complète historique. Il n’y en a qu’une, Hetzel-Quantin ne varietur. Quitte à l’améliorer par des compléments et variantes en annexe.

J. Seebacher : Surtout pas! Elle a été "tripotée" par les éditeurs, et est pleine de fautes!

B. Leuilliot : Alors chaque texte posera ses problèmes spécifiques, insolubles : pour la correspondance, par exemple, il vaudrait infiniment mieux reprendre l'édition "Bouquins" que celle de l'Imprimerie nationale. Autre problème, qui contredit, certes, la volonté de choisir pour chaque oeuvre l'édition originale : que fera-t-on des oeuvres posthumes? La Fin de Satan ne devrait pas figurer parmi les "oeuvres de Hugo"!

Cl. Millet : Mieux vaut choisir l'édition au cas par cas, plutôt que d'après un principe général, car chaque oeuvre pose son propre problème d'édition.

G. Rosa : De toute façon, notre but n'est pas de donner "la bonne édition" (elle n'existe pas), mais bien "la meilleure".

B. Leuilliot : Tout dépend des critères!

G.Rosa : La meilleure, selon certains critères définis. Et ce choix se fait nécessairement texte par texte. Quels sont les critères pour décréter que l'édition Ne varietur est la meilleure? Dans son ensemble, cela se discute ; texte par texte, elle n'est quelquefois la meilleure, mais pas toujours.

B. Leuilliot : Chaque édition a sa raison d'être. On peut choisir l'édition Furne pour la poésie, pour les Châtiments de 1853... Et quelle édition choisir pour Dieu?

G. Rosa  voudrait qu’on n’entreprenne pas de recommencer une discussion déjà faite –longuement- en 1985 et dont les progrès de la science depuis n’ont pas tellement bouleversé les termes qu’il faille la reprendre.

V. Wallez : Pourquoi ne pas choisir les éditions les plus complètes, avec les notes?

G. Rosa : Parce qu'une édition numérique pour Frantext n'est pas faite dans les mêmes perspectives qu'une édition papier : l’usage de Frantext n’est pas celui des collections de poche.

B. Leuilliot : Je trouve que le parti-pris de donner toujours les éditions originales serait cohérent, en dépit de ses défauts, inévitables.

G. Rosa : Il avait grosso modo régi le choix des textes dans l'édition "Bouquins". Mais il ne doit pas être mécaniquement appliqué : il manque un chapitre entier de Napoléon le Petit dans les premiers tirages de  l'édition originale.

J-L. Benoît : Pour 2002, on ne pourra pas tout numériser. Ce dont j'aurais surtout besoin, c'est d'un corpus qui représente tous les aspects de l'oeuvre... Il faudrait donc définir des priorités.

G. Rosa, avec l’accord de J.-L. Benoît, demande l’avis du Groupe sur la priorité à accorder aux ajouts de textes nouveaux  ou à la réfection des textes déjà numérisés mais à partir d’une mauvaise édition.

 

L’avis général, et immédiat, est qu’il faut d’abord compléter le corpus, ensuite l’améliorer. Mais on s’accorde aussi sur l’exception à faire pour le Hernani de 1830. Le texte de l’édition Mame, désavouée explicitement et fortement par l’auteur, ne peut pas demeurer, quel que soit son intérêt historique, dans le corpus Frantext.

 

J. Seebacher se félicite que pour Notre-Dame de Paris l’édition de référence proposée en cas de réfection soit celle du Livre de Poche, plutôt que de la Pléiade qui avait imposé ses normes, en particulier pour les « titres de civilité », même dans les dialogues : « - Mgr le duc de Bourgogne ! » crie-t-on dans la cour du Palais de Justice et "-...Madame la vierge Marie..." devient "-...Mme la vierge Marie..."

B. Leuilliot : Pourquoi avoir choisi d'ajouter les Carnets de 1870 et 1871 plutôt que d'autres? Pourquoi maintenir la très mauvaise édition dans laquelle les Lettres à la fiancée figurent au corpus de Frantext ?

G. Rosa : Parce que je ne pouvais m’engager que sur ce dont j’étais sûr. Pour ces Carnets-là, je suis certain que ni Mme Raineri, ni Carine Trévisan, ni Jean-Claude Nabet ni moi ne menaceront l’ATILF d’un procès. Ni aucun éditeur avec qui nous serions en cours de négociation pour rééditer Choses vues (Laffont, lui, est désintéressé puisque l’édition entière est déjà publiée par Gallica en mode image). Mais je ne sais rien de la situation de la Correspondance dirigée par J. Gaudon et ne vais pas faire à sa place des suggestions sur son sort.

Cl. Millet : En quoi consiste le toilettage?

J-L. Benoît : Il s'agit de supprimer les fautes commises dans le processus de numération –mauvaises balises aboutissant à des italiques là où il n’y en a pas, ou l’inverse, parfois à des textes tronqués. Il s’agit là d’une opération que nous mènerons de toute manière parce qu’elle correspond à nos normes internes. J’ai dressé la liste des titres concernés pour information, mais vous pouvez la tenir pour hors de la discussion.

 

On en vient donc au classement des ajouts par ordre de priorité.

D. Gleizes demande quel est l’usage de Frantext : purement lexicographique ou littéraire, historique et culturel également ? Les critères du classement ne sont pas les mêmes dans l’un et l’autre cas. G. Rosa croit pouvoir répondre que d’un usage initial purement lexicographique, on est passé progressivement au second type d’emploi.

Une discussion générale, impossible à reproduire, aboutit au classement des ajouts à effectuer selon trois étages de priorité.  Une seconde discussion met en face de chaque titre le(s) nom(s) des membres du Groupe qui acceptent de se charger de sa correction une fois qu’il aura été numérisé en mode texte. La liste résultante est donnée en annexe.

J-L. Benoît remercie chaleureusement le Groupe ; il en attendait beaucoup, mais pensait que cela prendrait plus de temps et que les bonnes volontés pour la correction seraient moins aisées à trouver.

 

Calendrier des séances 2001-2002

-20 octobre 2001 : G. Rosa présentera les idées sur "Hugo et la politique de l'exil", qu’il se propose de développer (ou de résumer) au colloque de Besançon.

-24 novembre : V. Wallez proposera une analyse d'un Fragment dramatique.

-15 décembre : D. Gleizes parlera d'un sujet non défini pour le moment.

-19 janvier 2002 : Séance "spéciale biographies" (de « l’intermédiaire des chercheurs et des curieux » à Pivot, en passant par le pilori)

-9 février : D. Peyrache-Leborgne étudiera le sublime chez Hugo –mais pas chez Hugo seul.

-9 mars : Cl. Millet, elle aussi , proposera la matière de l’une de l’une de ses interventions de l’année.

-6 avril : F. Naugrette fera de même.

-18 mai : S. Aprile : "Les quatre obstacles à l'avenir de la république selon Hugo : centralisation, amrée permamente, chergé fonctionnaire, magistrature inamovible".

Le programme dee la séance de juin n'a pas été déterminé. Celui des autres n’est pas « bouclé » : il y a place dans nos longues séances pour deux exposés, surtout si l’un des deux –ou les deux- s’apparente plus au compte rendu d’une réflexion qu’à une communication en forme.

 

Annexe

Conclusions de la discussion sur le choix des textes, l’ordre de priorité et la désignation

 des relecteurs-correcteurs du Groupe pour l’extension et la révision du corpus hugolien à l’ATILF

1. L’opération dite de « toilettage » n’a pas été discutée ; elle correspond à une mise aux normes du travail de l’ATILF et ne concerne que lui.

2. Entre l’ajout de nouveaux textes au corpus et la réfection de l’existant par substitution d’une autre édition, le Groupe marque sa préférence, dans l’ordre des priorités, pour l’ajout de nouveaux textes. A l’exception du cas d’Hernani qui doit être assimilé à celui des tout premiers ajouts.

3. Le classement par priorité aboutit à 4 série de travaux, en ordre d’urgence décroissante :

A. Première priorité :

- réfection de Hernani (édition Furne, Oeuvres complètes, 1841) –relecture : Florence Naugrette

- ajout au corpus de (ordre alphabétique) :

. L’Art d’être grand-père (édition P. Albouy, La Pléiade, Poésie, t. 3, 1974) –relecture : Ludmila Wurtz

. L’Année terrible (édition P. Albouy, La Pléiade, Poésie, t. 3, 1974) –relecture : Guy Rosa

L’Homme qui rit (édition B. Leuilliot, Laffont-« Bouquins », vol. Roman 3) –relecture : Delphine Gleizes et Myriam Roman

. Le Dernier Jour d’un condamné (éd. Furne 1841 = J. Seebacher, Laffont-« Bouquins », vol. Roman 1) –relecture : Jacques Seebacher

. Les Orientales (éd. Furne Oeuvres complètes, 1840 = G. Chamarat, Laffont-« Bouquins », vol. Roman 1) –relecture : Olivier Decroix

. Quatrevingt-Treize (édition B. Leuilliot, Le Livre de Poche 2001 = Michel Lévy 1874) –relecture : Jean-Luc Benoit

. William Shakespeare (édition B. Leuilliot, Laffont-« Bouquins », vol. Critique) –relecture : Florence Naugrette et Dominique Peyrache-Leborgne

. Préface de Cromwell (édition Furne, Oeuvres complètes 1840) –relecture : Vincent Wallez

B. Ajout au corpus de :

. Actes et Paroles (édition J.-C. Fizaine et alii, Laffont-« Bouquins », vol. Politique) –relecture : Franck Laurent

. Les Chants du crépuscule (édition N. Savy, Laffont-« Bouquins », vol. Poésie 1) – relecture Claude Millet

. Les Voix intérieures (édition Furne, Oeuvres complètes, 1840) –relecture : Claude Millet

. L’Intervention (édition A. Laster, Laffont-« Bouquins », vol. Théâtre 2) – relecture : Arnaud Laster

. Mille francs de récompense (édition Albin Michel-Imprimerie Nationale, Ollendorf, 1934) –relecture : Florence Naugrette

. Napoléon le Petit (édition Sheila Gaudon, Laffont-« Bouquins », vol. Histoire) –relecture : Denis Sellem

. Claude Gueux (édition Revue de Paris du 6/7/1834 = J. Seebacher, Laffont-« Bouquins », vol. Roman 1) –relecture ??

C. Ajout au corpus de (les relecteurs n’ont pas été désignés) :

. Choses vues (édition G. Rosa et alii, Laffont-« Bouquins », vol. Histoire et vol. Voyages)

. Dieu (édition R. Journet, Laffont-« Bouquins », vol. Poésie 4)

. Histoire d’un crime (éditions Hetzel-Quantin, 1883 et, pour le Cahier complémentaire, Albin Michel, Imprimerie Nationale, Ollendorf, 1907 = J.-C. Fizaine, Laffont-« Bouquins », vol. Histoire)

. Odes et Ballades (édition Furne, Oeuvres complètes, 1840 = B. Leuilliot, Laffont-« Bouquins », vol. Poésie 1)

. Théâtre en liberté (édition Hetzel-Quantin, in 8°, 1886)

D. Réfection du corpus existant par substitution d’une meilleure édition selon la liste communiquée par J.-L. Benoît (à laquelle il faut ajouter Le Rhin , actuellement en IN 1906 et à refaire en IN également mais 1985, édition Jean Gaudon)

E. Eventuellement, cinquième et sixième priorités : ajout d’autres textes manquants selon une liste à établir et à classer.

 

 Marieke Stein

Equipe "Littérature et civilisation du XIX° siècle", Tour 25 r.d.c., Université Paris 7, 2 place Jussieu, 75005. Tél. : 01 44 27 69 81. Bibliothécaire : Mle Ségolène Liger.