LIVRES SACRES (Bible, Coran, etc.)

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Olivetan (Pierre Robert), éd. [1] (révisée par Théodore de Bèze)

 

1693      La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament : c'est à dire l'ancienne et la nouvelle Alliance ; le tout reveu et conféré sur les textes hébreux [et] grecs par les Pasteurs [et] Professeurs de l'Eglise de Genève ; avec les Indices & les figures nécessaires pour l'instruction du lecteur ; On a ajouté en cette dernière édition les Pseaumes de David, mis en rime Françoise, par Clément Marot [et] Theodore De Bèze.  

Genève : Samuel de Tournes, 1693, in-folio [11]-542-91 ; [1]-162-[22]-[44] ff., ill., front., carte, mus.

Réf. : GENEVE-BM : BGE Y 392 & BGE CPy 39 & BGE CPy 28

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [Transféré : collection Jean Delalande] - gros vol. à fermoir, contenant des lettres du général Hugo, de Louis Hugo, etc. - acheté par Delalande à Guernesey

Barrère-314, note 1 — Journet B019d [2]

 

 

 

1697      Le Nouveau Testament

Amsterdam, 1697

Réf. :

S’agit-il du Nouveau Testament de Nôtre [sic] Seigneur Jésus, publié par Isaac-Louis Le Maistre de Sacy, cette année-là, à

Amsterdam, chez G. Migeot ???

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [Disparu : mentionné par Berret seulement] – un petit volume très précieux.

Berret LdS1-24

 

 

 

Lemaître de Sacy (Louis-Isaac), alii [3]

 

17xx      La Sainte Bible contenant l'Ancien et le Nouveau Testament, traduite en françois sur la Vulgate

Impossible de préciser l'édition

NB : L'édition en possession de Victor Hugo [4], offrait un texte conforme à l'édition de 1701, dont nous donnons les références :

Paris : Guillaume Desprez, 1701, 2 vol. in-4° de XIX-[1]-[1] pl. dépliante-885 et [4]-806 pp. — Réf. : BN : A-2422 (1 et 2)

NB : Cf. l'indispensable, pour tout hugologue, édition : La Bible, traduction de Lemaître de Sacy – Paris : Robert Laffont,

"Bouquins", 1990, 1679 pp.  – avec une préface de Philipe Sellier – ISBN 2-221-05867-4.

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [Disparu : mentionné dans les Inventaires de J. Chenay] – grd vol. relié

Chenay M 08-21/12 — Ž Chenay L 05-26/06 — Berret LdS1-24 — Journet B019c

 

 

 

Martin (David) [5]

 

1707      La Sainte Bible qui contient le Vieux et le Nouveau Testament,  expliquez par des notes de théologie & de critique sur les versions ordinaires des églises réformées, revûe sur les originaux, & retouchée dans le langage : avec des préfaces particulières … et deux préfaces générales sur l'Ancien et le Nouveau Testament par David Martin, pasteur de l'église Wallonne d'Utrecht

Amsterdam : chez Henry Desbordes, Pierre Mortier, Pierre Brunel, 1707, 2 vol. in-fol. de [I]-VIII-398 f. et [I]-425 |-5]-66 f., cartes

Réf. : BN : A-341

NB : Ouvrage numérisé, en mode image (partiel) et texte, sur le site martin1707.COM.   &  

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [2e étage * B-4] - reliés

Chenay M 08-21/04 — Ž Chenay L 05-26/07 — Berret LdS1-24 — Delalande 130a — Barrère 46d

Ecalle 284-05 — Journet A019j — Journet B019b

 

 

 

 

 

1791      Les Psaumes de David mis en vers, revus et approuvés. Nouvelle édition où la musique est très exactement corrigée

NB : Contient les 150 psaumes de David, mis en musique à une voix (à tous les couplets), 15 cantiques de Bénédict Pictet et des

prières.

Guernesey : Carteret et Mc Leran, 1791, in-8° de 620 pp.

Réf. : BRITISH LIBRARY : M.B.580.g.

NB : Cette édition est la reproduction – sous une nouvelle adresse – de celle de Vevey : chez Chenebié & Lörtscher, 1790, in-12 de 624-[2] pp que l’on trouvera, numérisée en mode image et texte, sur le site GOOGLE BOOKS   &

                Bibliothèque de V. Hugo à Hauteville-House [Look out * R-6] - reliure cassée, manquent des pages, notamment les pages de titre

Ecalle 303-36 — Journet A162a

 

 

Martin (David), alli.

 

1827      La Sainte Bible [à l'intérieur, p. 299 : Nouveau testament, traduction David Martin, Montbéliard : impr. de Deckherr, 1827] – gros vol. factice in-4°, relié, semble-t-il, en 1831

Réf. : Sainte Bible, traduction David Martin, Montbéliard : impr. de Deckherr, 1827, éd. en 2 vol. in-8° : BF : 1827.08.15, n° 5295 — BN : A-5875

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [2e étage * A-3] - reliure en cuir "Bible Society"- plusieurs inscriptions[6]

Barrère 46c — Ecalle 284-06 — Barrère 46c — Journet A019i — Journet B019b

 

 

Poirson (Ph. E.)

 

1866      Quelques psaumes traduits en vers français ; par Ph. E. Poirson

Nancy : impr. et lib. Collin ; Paris : Garnier frères, 1866, in-18 de VI-[4]-157-[2] pp.

Réf. : BF : 1866.05.12, n° 6188 — BN : YE-30439

NB : Ouvrage numérisé, en mode image et texte, sur le site internet GALLICA   &

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [Look out * P-1] – broché, mauvais état (2 morceaux), quelques pages coupées

Chenay M 10-31/21 — Ž Chenay L 12-54/19 — Ecalle 303-08 — Journet A186i

 

 

 

Du Ryer (André)[7], traduct.

 

1775      L'Alcoran de Mahomet. Traduit de l'arabe, par André du Ryer, sieur de la garde Malezair. Nouvelle édition, revue, corrigée et augmenté

Amsterdam : Arkstée & Leipzig : Merkus, 1775, 2 vol. in-12 de LIV-472 et 476 pp.

Réf. : BN : FB-27626 et 627

                NB : Ouvrage numérisé en mode image et texte, sur le site GOOGLE BOOKS   & &

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [Disparu : mentionné dans l'Inventaire "local" de J. Chenay] - 2 vol. reliés

Ž Chenay L 13-61/20 [1775] — Journet B088f

 

 

 

Pauthier de Censay (Guillaume) [8]

 

1841      Les Livres sacrés de l'Orient, comprenant "Le Chou-King ou le Livre par excellence". "Les Sse-Chou ou Les quatre livres moraux de Confucius et de ses disciples". "Les lois de Manou, premier législateur de l'Inde". "Le Koran de Mohamed", traduit ou revus et publiés par G. Pauthier

Paris : Firmin-Didot frères & Auguste Desrez, 1841, gr. in-8° de XXX-764 pp.

Réf. : BN : 4-R-24664 

NB : Ouvrage numérisé, en mode image et texte, sur le site GOOGLE BOOKS   &

Bibliothèque de Victor Hugo à Hauteville-House [Look out * M-2] – débroché, coupé

Chenay M 08-22/14 — Ž Chenay L 14-65/33 — Berret 1911, 382 et LdS1-119 et LdS4-487 — Barrère-52i

Ecalle 301-40 — Journet A177d

 

 

                                                                                                                                                                                                                          Tous droits réservés : Jacques Cassier, sept 2014

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[1] On sait peu sur Pierre-Robert Olivétan, né Louis Olivier à Noyon, en 1506. Cousin de Jean Calvin. En 1528, la persécution l'oblige à s'expatrier. Il quitte sa ville natale et se réfugie à Strasbourg. Là, il étudie le grec et l'hébreu. En 1531, on le trouve à Neuchâtel, maître d'école ; il avait été appelé à ces fonctions par les autorités de la ville. Les réformés, avec Guillaume Farel, décident d’une nouvelle traduction de la Bible en français. Elle est confiée à Olivétan. Vers la fin de 1533, ou le début de 1534, il se met à l'œuvre. Un an plus tard, il est prêt. Il date sa préface du 12 février 1535. Le volume est imprimé à Serrières, près Neuchâtel, par Wingle, un imprimeur de premier ordre - qui était missionnaire au moins autant qu'imprimeur. En 1536, Olivétan vient à Genève et y occupe une place de professeur dans le collège récemment institué. En 1538, il part pour l'Italie. Il n’en reviendra pas, il meurt, sans doute à Padoue, en août de la même année. — La Bible Olivétan fit l'objet de plusieurs révisions : Calvin en 1560, Théodore de Bèze en 1588 (cette révision, connue sous le nom de "Bible de Genève" resta, pendant plusieurs générations, la version favorite des protestants français) - "Les modifications des révisions de 1560 et de 1588 sont souvent des retouches malheureuses qui trahissent d'une manière trop évidente des préoccupations de controverse" -, David Martin en 1707 (cf. infra) et Osterwald en 1744.

[2] "D'après le catalogue du British Museum, cet ouvrage pourrait être une réédition in-folio de la Bible de Genève de 1588 (version d'Olivetan révisée par Théodore de Bèze). On y a ajouté les Psaumes de David mis en rime françaises par Clément Marot et Théodore de Bèze".

[3] La "Bible de Port-Royal" ou "Bible de Sacy". Dès 1657, les "Solitaires de Port-Royal" envisagent de donner une traduction en français, à la fois élégante et fidèle, de la Bible. Déjà, Antoine Lemaître (1608-1658), neveu de mère Angélique Arnauld et du "grand Arnaud", a achevé seul, en 1653, la traduction des quatre Evangiles et de l'Apocalypse, mais à partir de la seule Vulgate, ce qui ne satisfait pas ses amis. A sa mort, son frère, Louis-Isaac Lemaître de Sacy (1612-1684) – en se référant également aux textes grecs et à d'autres traductions – reprend et achève la traduction du Nouveau Testament qu'il soumet aux corrections du "grand Arnaud", de Nicolle (1625-1695), de Lalane, de Saint-Marthe et du comte de Tréville. La nouvelle traduction est publiée à Mons en 1667, d'où son nom : Nouveau Testament de Mons. Les persécutions frappent Port-Royal depuis 1654. De Sacy est embastillé le 13.05.1666 ; il y restera jusqu'au 14.11.1668. Il profite de ses loisirs forcés pour achever la traduction, à partir de la Vulgate, de l'Ancien Testament. Libéré, il consacre une grande partie de son temps à la révision de sa traduction et à la rédaction des Commentaires dont il veut accompagner chacun des livres de la Bible. De 1672 à 1684, date de sa mort, il publie 10 livres. Utilisant les manuscrits laissés par de Sacy, son ami, Pierre Thomas du Fossé (1634-1698) poursuit la tâche et achève la publication entre 1685 et 1693. En 1696, parait, en 32 volumes La Sainte Bible contenant l'Ancien et le Nouveau Testament.  Du Fossé n'eut pas le loisir de réaliser son dessein de publier la traduction seule, accompagnée de "Notes courtes". Une petite équipe – Charles Huré (1639-1717), Touret de Sainte-Catherine et Charles-Henri Beaubrun (1654-1723) – conduit l'entreprise à son terme, en apportant quelques modifications légères à la traduction pour aboutir aux publications – en Belgique et en France - de 1699-1701. [Note d'après Philippe Sellier].

[4] "Elle a été vue, dans Hauteville-House, par Berret [LdS1, 23] mais ne s'y trouve plus. Le catalogue de la B. N. ne donne qu'une édition en in volume, in-4°, 1846. Ce n'est pas de celle-là dont Hugo s'est servi. Le texte en est çà et là altéré, notamment dans Job. Hugo a suivi un texte ancien, en tous points comparables à celui de l'édition de 1701 (deux vol. in-4°, Paris, G. Desprez) […]. C'est d'ailleurs une édition en un volume, in f°, Liège, 1702 que consulte Berret." Journet (René), Robert (Guy) — Autour des Contemplations - Besançon : Université, Annales littéraires de l'Université de Besançon-2e série, T II, fasc. 6, 1955, p. 131, note 1.

[5] Martin (David) : 1639.09.07 (Revel, Haute-Garonne) – 1721.09.09 (Utrecht). Il fait ses humanités à Montauban et à Nîmes, et sa théologie à Puylaurens (Tarn). Il est excellent en hébreu et sur les questions bibliques. Consacré à Mazamet, en 1633, il devient pasteur à Espérausses, puis à Lacaune (Tarn). Très modeste, comme son prédécesseur Olivétan, il refuse successivement l'église de Millau et une chaire de théologie à Puylaurens. Quand, à la Révocation, le temple de Lacaune est fermé, David Martin, au lieu de passer à l'étranger, essaie de continuer son ministère, malgré les dragons. Sur le point d’être arrêté, des catholiques lui fournissent le moyen de s'enfuir et cachent sa famille, qui le rejoindra plus tard. En 1685, il est nommé pasteur à Utrecht et refuse plus tard la chaire de théologie la plus importante des Pays-Bas, celle de La Haye. Il est correspondant de l'Académie française et enseigne chez lui la philosophie et la théologie à des fils de princes. Le Synode des Eglises wallonnes lui confie le soin de mettre au point la Bible française. Martin se met à l’ouvrage et fait paraître le Nouveau Testament en 1696 et la Bible en 1707. Il meurt en 1721, frappé en chaire, à quatre-vingt-deux ans, du mal qui l'emporta deux jours après. – La première édition de la Bible de David Martin date de 1707. Elle est publiée à Amsterdam en deux gros volumes in-folio qui contenaient aussi tous les commentaires et les notes de théologie du traducteur. En mai 1710, au Synode de Leuwarden, cette traduction est reconnue comme la version officielle des Eglises Wallonnes francophones. Populaire chez les protestants francophones, elle connaît de nombreuses rééditions.

[6] [Sur la page de garde :] "Marie-Elisabeth Vening, née le 20 septembre 1855 / Elisabeth Ann, née le 2 janvier 1859 à Alderney // Madame L. Aumonier Gift of Guernsey Auxiliary Bible Society, f. 1831.

[Inscription à la fin :] appartient à Auguste Laumonier de Querqueville près Cherbourg.

[7] Du Ryer (André, sieur de La Garde-Mazelair), orientaliste français du XVIIe siècle. On a peu de renseignements sur lui. Il était originaire de Marcigny (Saône-et-Loire) et devint successivement gentilhomme de la chambre du roi, et consul de France à Alexandrie en Egypte. Il quitta ce pays vers 1630 pour se rendre à Constantinople, et, d'après Larousse, fut chargé, en 1632, par le Sultan Murat IV, d'une mission auprès de la cour de France. Il possédait parfaitement le turc et l'arabe. On lui doit la première traduction complète du Coran en Europe (1749), et l'une des premières grammaires turques publiées sur le vieux continent. Il passa la plus grande partie de sa vie à voyager probablement pour le compte de l'ordre du Saint-Sépulcre, dont il était chevalier [d'après Larousse]. Il meurt en 1672, à Saint-Martin du Lac, Bourgogne — L’Alcoran de Du Ryer offre une version souvent fautive. "L’ouvrage connaît néanmoins un immense succès. Réimprimé dès 1649, il est traduit en anglais (1649), en hollandais (1658), en allemand (1688) d’après la version hollandaise et en russe (1716). Il fait l’objet, jusqu’en 1775, de nombreuses rééditions, tant en Hollande qu’en France. L’édition d’Amsterdam de 1770 [comme celle de 1775] inclut la traduction du Discours préliminaire de la version anglaise de George Sale parue en 1734. L’Alcoran de Du Ryer est définitivement dépassé quand est publié, en 1783, la deuxième traduction française du Coran, due à Claude Savary." [Sylvette Larzul, in Dictionnaire des orientalistes français, Editions Karthala, 2008, p. 339].

[8] Pauthier de Censay (Guillaume) : 1801.10.14 (Mamirolles, Doubs) – 1873.03.13 (Paris). Frère d'arme d'Alfred de Vigny – qui fut son capitaine et auquel il resta fidèle jusqu'au bout, il sera nommé, par le poète, l'un de ses exécuteurs testamentaires – il choisit la littérature, suit les cours d'Abel de Rémusat et devient sinologue tout en restant poète.